« Les Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament », début du 14e siècle, issu de l'anglo-latin biblia, du vieux français bible (13e siècle) signifiant « la Bible », mais aussi utilisé pour désigner tout grand livre en général. Ce terme provient du latin médiéval et tardif biblia, qui signifie « la Bible » (un neutre pluriel interprété comme un féminin singulier), dérivé de l'expression biblia sacra, traduite du grec ta biblia to hagia signifiant « les livres saints ». Le mot latin lui-même provient du grec biblion, qui désigne « papier, rouleau », et était aussi le terme courant pour « un livre en tant que division d'une œuvre plus vaste » ; voir biblio-.
Les Écritures chrétiennes étaient appelées en grec Ta Biblia dès environ 223. Le terme Bible a remplacé l'ancien anglais biblioðece (voir bibliothec) comme mot courant pour désigner « les Écritures ». Le sens figuré de « tout livre d'autorité » apparaît en 1804. L'expression Bible-thumper, désignant un « chrétien rigoriste », date de 1870. Quant à Bible belt, elle fait référence à la région du Sud des États-Unis, alors dominée par les chrétiens fondamentalistes, et est attestée en 1926, probablement inventée par H.L. Mencken.
Her first husband was a missionary to China, and died miserably out there, leaving her with a small baby and no funds. Her second seems to have left her nearly as quickly, though under his own steam: her souvenir was another infant. For years she toured the Bible Belt in a Ford, haranguing the morons nightly under canvas. [H.L. Mencken, review of Aimee Semple McPherson's "In the Service of the King: The Story of My Life," The American Mercury, April 1928]
Son premier mari était missionnaire en Chine, où il est mort dans des conditions misérables, la laissant avec un petit bébé et sans ressources. Son second mari semble l'avoir quittée presque aussi vite, mais de son propre chef : son souvenir était un autre enfant. Pendant des années, elle a parcouru le Bible Belt dans une Ford, haranguant chaque soir les imbéciles sous une tente. [H.L. Mencken, critique du livre « In the Service of the King: The Story of My Life » d'Aimee Semple McPherson, The American Mercury, avril 1928]
Walter Scott and Pope's Homer were reading of my own election, but my mother forced me, by steady daily toil, to learn long chapters of the Bible by heart; as well as to read it every syllable through, aloud, hard names and all, from Genesis to the Apocalypse, about once a year; and to that discipline — patient, accurate, and resolute — I owe, not only a knowledge of the book, which I find occasionally serviceable, but much of my general power of taking pains, and the best part of my taste in literature. ... [O]nce knowing the 32nd of Deuteronomy, the 119th Psalm, the 15th of 1st Corinthians, the Sermon on the Mount, and most of the Apocalypse, every syllable by heart, and having always a way of thinking with myself what words meant, it was not possible for me, even in the foolishest times of youth, to write entirely superficial or formal English .... [John Ruskin, "Fors Clavigera," 1871]
Walter Scott et l'Homère de Pope étaient les lectures qui accompagnaient mon élection, mais ma mère m'obligeait, par un travail quotidien acharné, à apprendre par cœur de longs chapitres de la Bible. Elle me faisait aussi lire chaque syllabe à voix haute, en m'attaquant aux noms difficiles, de la Genèse à l'Apocalypse, environ une fois par an. Grâce à cette discipline — patiente, précise et déterminée — je dois non seulement ma connaissance de ce livre, que je trouve parfois utile, mais aussi une grande partie de ma capacité à m'appliquer et du meilleur de mon goût littéraire. ... [J]'ai ainsi mémorisé le 32e chapitre du Deutéronome, le 119e psaume, le 15e chapitre de la première épître aux Corinthiens, le Sermon sur la montagne et la plupart de l'Apocalypse, chaque syllabe, et j'avais toujours cette habitude de réfléchir au sens des mots. Il m'était donc impossible, même dans les périodes les plus futiles de ma jeunesse, d'écrire un anglais totalement superficiel ou formel. ... [John Ruskin, « Fors Clavigera », 1871]