À la fin du XIVe siècle, le mot désignait "une chose accomplie." Il provient du latin actus, qui signifie "un acte, une impulsion, quelque chose qui met en mouvement," ainsi que de actum, qui se traduit par "une chose faite" (à l'origine un terme juridique). Ces deux mots dérivent de agere, signifiant "mettre en mouvement, pousser, faire avancer," et par extension "agir, réaliser" ou encore "inciter à l'action, maintenir en mouvement, provoquer" (issu de la racine indo-européenne *ag-, qui évoque l'idée de "pousser, tirer, déplacer").
En latin, le verbe agere avait une large palette de significations, allant de "jouer sur scène" à "défendre une cause en justice," en passant par "poursuivre" ou "voler." Les sens théâtral (pour "rôle dans une pièce," apparu dans les années 1510) et législatif (début des années 1400) du nom étaient également présents en latin.
Le sens "l'un des spectacles d'une revue" a émergé en 1890. Celui de "comportement exagéré" date de 1928, dérivant du contexte théâtral. L'expression In the act, signifiant "en train de faire quelque chose," remonte aux années 1590, probablement liée à une interprétation sexuelle de the act au XVIe siècle. Quant à Act of God, désignant une force naturelle incontrôlable, elle est attestée dès 1726.
An act of God is an accident which arises from a cause which operates without interference or aid from man (1 Pars. on Cont. 635); the loss arising wherefrom cannot be guarded against by the ordinary exertions of human skill and prudence so as to prevent its effect. [William Wait, "General Principles of the Law," Albany, 1879]
Un acte de Dieu est un accident survenant d'une cause agissant sans intervention humaine (1 Pars. on Cont. 635); la perte qui en résulte ne peut être évitée par les efforts ordinaires de compétence et de prudence humaine. [William Wait, "General Principles of the Law," Albany, 1879]
L'expression get into the act, signifiant "participer," apparaît en 1947. Celle de get (one's) act together, qui veut dire "mettre de l'ordre dans sa vie désorganisée," émerge vers 1976, peut-être de manière euphémique.