Publicité

Étymologie et Histoire de tell-all

tell-all(adj.)

des biographies, etc., "révélateur, tendant à divulguer des détails de la vie privée," 1959, de la phrase verbale, qui a été utilisée en 1910 dans des titres, etc., pour "tout dire ce que l'on sait, révéler les détails;" voir tell (v.) + all.

Fall Willing to 'Tell All', But Only in 'Proper Way' [headline from Teapot Dome scandal story in Charlotte (N.C.) News and Observer, March 22, 1928]
Fall Willing to 'Tell All', But Only in 'Proper Way' [titre de l'histoire du scandale de Teapot Dome dans le Charlotte (N.C.) News and Observer, 22 mars 1928]

Entrées associées

Vieil anglais eall « chaque, entier, la totalité de » (adj.), « complètement, entièrement » (adv.), du proto-germanique *alnaz (source également de l’ancien frison, de l’ancien haut allemand al; allemand all, alle; vieux norrois allr; gothique alls), sans lien certain en dehors du germanique. En tant que nom, en vieil anglais, « tout ce qui est, tout ».

Les combinaisons avec all signifiant « entièrement, sans limite » étaient courantes en vieil anglais (comme eall-halig « tout saint », eall-mihtig « tout-puissant ») et l'habitude a continué. Le moyen anglais avait al-wher « partout ; à tout moment » (début du 14e siècle) ; al-soon « dès que possible », al-what (vers 1300) « toutes sortes de choses, quoi que ce soit ».

L'utilisation de a, a' comme abréviation de all (comme dans « A Man's a Man for A' that » de Burns) est un modernisme écossais mais a une histoire en anglais jusqu'au 13e siècle.

Parmi les phrases modernes courantes avec cela, at all « de quelque manière que ce soit » date du milieu du 14e siècle, and all « et tout (autre) » date des années 1530, all but « tout sauf » date des années 1590. Le premier enregistrement de all out « à pleine puissance » date de 1880. All clear comme signal de « aucun danger » est enregistré depuis 1902. All right, indicatif d'assentiment ou d'approbation, est attesté en 1837 ; le sens « satisfaisant, acceptable » date de 1939, issu de l'idée de « bien tourner ».

All's fair in love and war date de 1826 avec cette formulation ; mais des variantes (all advantages are lawful in love and war, in love and war all stratagems are fair, etc.) se trouvent dès le 17e siècle en anglais. La phrase pourrait avoir été inspirée par Don Quixote :

...así como en la guerra es cosa lícita y acostumbrada usar de ardides y estratagemas para vencer al enemigo, así en las contiendas y competencias amorosas se tienen por buenos los embustes y marañas que se hacen para conseguir el fin que se desea, como no sean en menoscabo y deshonra de la cosa amada . [Miguel de Cervantes, Don Quixote, 1605.]
...For as in War, so in Love, Stratagems are always allow'd. [Translation by J. Philips, 1687]

En moyen anglais, tellen signifiait « parler, dire, raconter » mais aussi « compter, évaluer ». Ce mot provient de l'ancien anglais tellan, qui avait des sens similaires, comme « évaluer, calculer, considérer » (au passé, tealde, et au participe passé, teald). On le retrouve dans le proto-germanique *taljan, qui évoquait l'idée de « mentionner quelque chose dans un ordre précis ». Ce terme a donné naissance à plusieurs mots dans d'autres langues germaniques, comme l'ancien saxon tellian (« dire »), l'ancien norrois telja (« compter, narrer »), l'ancien frison tella (« compter, raconter »), le moyen néerlandais et néerlandais tellen, l'ancien saxon talon (« compter, évaluer »), le danois tale (« parler »), et l'ancien haut allemand zalon (devenu zählen en allemand moderne, signifiant « compter, évaluer »). Selon Watkins, cette évolution viendrait d'une racine indo-européenne, le proto-indo-européen *del- (2), qui signifiait « compter, évaluer » (voir aussi tale).

En anglais, le sens de « narrer, annoncer, relater » apparaît vers l'an 1000. Celui de « faire connaître par la parole ou l'écrit, annoncer » émerge au début du XIIe siècle. L'idée de « discerner quelque chose pour pouvoir le dire » se développe à la fin du XIVe siècle, tandis que celle de « révéler ou divulguer » apparaît vers 1400. Enfin, le sens d'« ordonner à quelqu'un de faire quelque chose » se fixe dans les années 1590.

Dans son usage intransitif, le verbe évolue : vers 1300, il signifie « rendre compte » ; dans les années 1530, il prend le sens de « raconter des histoires, agir comme un informateur, dénoncer » ; et dans les années 1650, il en vient à désigner « parler, discuter, bavarder ». L'expression hear tell, qui signifie « entendre dire, apprendre par ouï-dire », apparaît vers 1200. L'expression tell off pour « énumérer » est attestée en 1804, tandis que tell (someone) off, signifiant « réprimander », date de 1919, dérivant du sens de « parler ».

Le sens ancien lié au « comptage » se retrouve dans teller et dans des expressions comme tell time (« compter les heures ») ou all told (« quand tout est compté »). Pour mieux comprendre cette évolution de sens, on peut comparer avec le français : conter signifie « compter », tandis que raconter évoque l'idée de « raconter à nouveau ». En italien, contare et en espagnol, contar signifient à la fois « compter » et « narrer ». En allemand, zählen veut dire « compter », tandis que erzählen signifie « raconter ». Klein établit également un parallèle avec l'hébreu, où saphar signifie « il a compté » et sipper « il a raconté ».

    Publicité

    Partager "tell-all"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of tell-all

    Publicité
    Tendances
    Entrées du dictionnaire près de "tell-all"
    Publicité