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Signification de intolerant

intolérant; qui ne supporte pas; impatient

Étymologie et Histoire de intolerant

intolerant(adj.)

En 1735, le mot « intolérant » désigne une personne « incapable ou peu disposée à supporter » une condition, etc. Il provient du latin intolerantem (nominatif intolerans), qui signifie « ne supportant pas, impatient, intolérant ; intolérable ». Ce terme se compose de in-, qui signifie « non » (voir in- (1)), et de tolerans, le participe présent de tolerare, signifiant « supporter, endurer » (voir toleration).

Le sens « peu enclin à tolérer les opinions ou croyances contraires, impatient face à la dissidence ou à l'opposition » apparaît en 1765. Concernant les plantes, en référence à l'ombre profonde, il est utilisé depuis 1898. Le nom désignant une « personne ou des personnes qui ne favorisent pas la tolérance » date également de 1765. En lien avec ce terme, on trouve Intolerantly.

Entrées associées

aussi tolleration, 1510s, "autorisation accordée par une autorité, licence" (un sens désormais obsolète), du français tolération (15e siècle), du latin tolerationem (nominatif toleratio) "un soutien, une endurance, une tolérance" (source également de l'ancien espagnol toleracion, italien tollerazione), nom d'action du radical du participe passé de tolerare "endurer, soutenir, supporter, souffrir," littéralement "porter" (du PIE *tele- "porter, porter;" voir extol).

Le sens classique de "l'action de soutenir ou d'endurer" était en anglais aux 16e-17e siècles mais est obsolète. Le sens de "tolérance, disposition à tolérer; action de permettre ce qui n'est pas approuvé" date des années 1580.

Le sens religieux spécifique date de 1609, "reconnaissance du droit au jugement privé en matière de foi et de culte" accordé par un pouvoir dirigeant (mais aux États-Unis plus tard comme un droit naturel). Comme dans Act of Toleration (1689), le statut accordant la liberté de culte religieux (avec des conditions) aux protestants dissidents en Angleterre. Dans ce sens, cela signifie "reconnaissance du droit au jugement privé en matière de foi et de culte; liberté accordée par le gouvernement de prêcher et de worshipper comme on l'entend; égalité devant la loi sans égard à la religion."

If any man err from the right way, it is his own misfortune, no injury to thee; nor therefore art thou to punish him in the things of this life because thou supposest he will be miserable in that which is to come. Nobody, therefore, in fine, neither single persons nor churches, nay, nor even commonwealths, have any just title to invade the civil rights and worldly goods of each other upon pretence of religion. [John Locke, "Letter Concerning Toleration," 1689]
Si un homme s'égare du droit chemin, c'est son propre malheur, aucun préjudice pour toi; ni donc n'es-tu tenu de le punir dans les choses de cette vie parce que tu supposes qu'il sera malheureux dans celle qui est à venir. Personne, donc, en fin de compte, ni les individus ni les églises, ni même les États, n'ont de juste titre pour envahir les droits civils et les biens mondains des autres sous prétexte de religion. [John Locke, "Letter Concerning Toleration," 1689]
Before any man can be considered as a member of Civil Society, he must be considered as a subject of the Governour of the Universe: And if a member of Civil Society, do it with a saving of his allegiance to the Universal Sovereign. We maintain therefore that in matters of Religion, no man's right is abridged by the institution of Civil Society and that Religion is wholly exempt from its cognizance. [James Madison, "Memorial and Remonstrance Against Religious Assessments," 1785]
Avant qu'un homme puisse être considéré comme membre de la société civile, il doit être considéré comme un sujet du Gouverneur de l'Univers: Et s'il est membre de la société civile, qu'il le fasse en préservant son allégeance au Souverain Universel. Nous soutenons donc que dans les affaires de religion, le droit de quiconque n'est abrégé par l'institution de la société civile et que la religion est entièrement exemptée de sa compétence. [James Madison, "Memorial and Remonstrance Against Religious Assessments," 1785]
Unlimited tolerance must lead to the disappearance of tolerance. If we extend unlimited tolerance even to those who are intolerant, if we are not prepared to defend a tolerant society against the onslaught of the intolerant, then the tolerant will be destroyed, and tolerance with them. [Karl Popper, "The Open Society and Its Enemies," 1962]
La tolérance illimitée doit conduire à la disparition de la tolérance. Si nous étendons une tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas prêts à défendre une société tolérante contre l'assaut des intolérants, alors les tolérants seront détruits, et la tolérance avec eux. [Karl Popper, "The Open Society and Its Enemies," 1962]

En 1765, le terme désigne « le refus d'accepter une opinion ou une croyance différente ». Il provient du latin intolerantia, qui signifie « impatience, caractère intolérable ou insupportable, insolence ». Ce mot est dérivé de intolerantem, signifiant « impatient, intolérant » (voir intolerant). On trouve une utilisation isolée dès vers 1500, où il semble signifier « refus » ou « réticence ». Ce terme est surtout associé aux questions religieuses jusqu'au milieu du 19e siècle. Le mot désormais obsolète intolerancy a été utilisé dans le même sens à partir des années 1620, tout comme intoleration dès les années 1610. L'acception « incapacité à supporter ou à endurer » apparaît en 1844.

Le préfixe qui signifie « non, opposé à, sans » (on le retrouve aussi sous les formes im-, il-, ir- par assimilation de -n- avec la consonne suivante, une tendance qui a commencé dans le latin tardif), vient du latin in- signifiant « non ». Il est apparenté au grec an-, à l’ancien anglais un-, tous issus de la racine indo-européenne *ne- qui signifie « non ».

En ancien français et en moyen anglais, on utilisait souvent en-, mais la plupart de ces formes n'ont pas survécu en anglais moderne. Celles qui subsistent (enemy, par exemple) ne sont plus perçues comme négatives. En anglais, la règle générale a été d'utiliser in- avec les éléments d'origine latine évidente, et un- avec les éléments natifs ou adaptés.

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    Tendances de " intolerant "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of intolerant

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