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Signification de long run

à long terme; dans le long terme; résultat final

Étymologie et Histoire de long run

long run(n.)

également long-run, "résultat final," années 1620, dérivé de long (adj.) + run (n.); l'idée est celle de "lorsque les événements ont suivi leur cours," comme dans l'expression in the long run "après une longue expérience." Utilisé comme adjectif depuis 1804.

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En vieil anglais, lang signifiait « ayant une grande étendue linéaire, s'étendant considérablement d'un bout à l'autre ; grand ; durable ». Ce terme provient du proto-germanique *langa-, qui a également donné en vieux frison et vieux saxon lang, en vieux haut allemand et allemand lang, en vieux norrois langr, en moyen néerlandais lanc, en néerlandais lang, et en gothique laggs le même sens de « long ».

Ces mots germaniques pourraient dériver de la racine indo-européenne *dlonghos-, qui a aussi donné en latin longus (« long, étendu ; plus loin ; de longue durée ; distant, éloigné »), en vieux persan darga-, en persan dirang, et en sanskrit dirghah (« long »). Cette racine provient de *del- (1), qui signifie « long » et a également donné en grec dolikhos (« long ») et endelekhes (« perpétuel »). Ainsi, le latin longus est probablement cognat avec les mots germaniques, mais n’en est pas la source. Ce mot illustre la tendance en vieil anglais à transformer le « a » court en « o » court devant -n-, une caractéristique encore présente dans bond/band et dans certains dialectes des West Midlands, comme lond (pour land) et hond (pour hand).

En vieil anglais, le mot était aussi utilisé pour parler du temps, signifiant « prolongé dans la durée », avec une connotation de « sérieux ». L’ancien sens de « grand » semble aujourd’hui être réservé à certains dialectes ou être devenu obsolète. L’expression For long, signifiant « pendant longtemps », apparaît vers 1300. L’expression long on quelque chose, qui signifie « en avoir beaucoup », est un argot américain datant de 1900. Un long vowel (vers 1000) était à l’origine prononcé plus longtemps qu’un voyelle courte. En mathématiques, long division (division longue) date de 1808. Dans le sport, long ball, utilisé pour désigner un type de jeu, provient de 1744 et était à l’origine utilisé au cricket. L’épreuve de Long jump (saut en longueur) est attestée à partir de 1864. Un long face, c’est-à-dire un visage allongé par la tristesse ou la solennité, date de 1786. L’expression Long in the tooth, utilisée en 1841 pour parler des personnes, fait référence à l’âge des chevaux dont les gencives se rétractent (mais ce sens ne sera pas courant avant 1870). Les Long knives, nom donné par les Amérindiens aux colons blancs (initialement en Virginie et au Kentucky), date de 1774 et pourrait faire référence à leurs épées. L’expression Long time no see, censée imiter la façon de parler des Amérindiens, est enregistrée pour la première fois en 1919 comme un anglicisme chinois.

Mi-XVe siècle (plus tôt ren, fin du XIVe siècle), le mot désignait "une période de course, l'acte de courir," dérivé de run (verbe).

Le nom en vieil anglais ryne/yrn (au début du moyen anglais rine) signifiait "un écoulement, un cours, un cours d'eau." Le sens moderne de "petit ruisseau" apparaît dans les années 1580, surtout dans les dialectes du Nord de l'Angleterre et l'anglais américain. L'idée de "flux ou écoulement, comme celui d'un liquide" se développe vers 1814. En ce qui concerne le mouvement d'un banc de poissons se déplaçant ensemble, notamment en amont ou près des côtes, on l'observe dès 1820.

À partir de 1804, le terme désigne "un lieu où quelque chose coule ou peut couler." L'expression "le droit de passage, l'accès libre" émerge en 1755. Dans le baseball américain, il désigne "l'exploit de faire le tour des bases sans être éliminé," attesté en 1856 ; dans le cricket, ce sens remonte à 1746.

Le sens de "étendue continue" (de quelque chose) apparaît dans les années 1670. Celui de "utilisation, circulation ou observation continues" (comme dans run of luck) se fixe vers 1714. L'idée générale de "série ou succession continue" a donné lieu à de nombreuses significations spécifiques, comme "trois cartes à jouer ou plus en ordre consécutif" (1870). En musique, elle désigne "une succession rapide de notes consécutives," attestée en 1835.

Dans le domaine financier, le sens "série extraordinaire ou afflux de demandes sur une banque, etc." est documenté dès les années 1690. L'idée de "demande soutenue pour quelque chose" sur le marché apparaît vers 1816.

À partir de 1712, le mot désigne "une traversée entre deux ports," ce qui a également conduit à l'idée d'"excursion" (1819) et de "trajet unique en train" (1857). Dans le contexte militaire, il est utilisé pour décrire une attaque aérienne (comme dans bombing run) dès 1916. Il a aussi évolué pour signifier "un parcours régulier en véhicule" (comme dans paper run, milk run, etc.).

Dans le domaine de l'impression, le sens "nombre total de copies réalisées en une seule période d'impression" est attesté en 1909. Dans l'édition, il désigne "un ensemble ou une série de numéros consécutifs d'une publication," documenté en 1889.

Le sens "déchirure dans un vêtement tricoté ou un bas" apparaît en 1922, probablement lié à l'idée de "défaillance due à une faiblesse ou une fragilité." Le verbe to run avait une signification technique dans le domaine de la mécanique, désignant "un glissement, un dérèglement" (1846), et dans le contexte de la dentelle, il signifiait "se défaire, se dénouer" (1878). On peut aussi comparer avec running stitch, qui désigne "un point de couture lâche" (1848).

Enfin, l'expression a run for one's money, signifiant "satisfaction pour les efforts fournis," apparaît en 1872 dans un sens figuré, issu des courses de chevaux, où elle impliquait une véritable compétition (1841).

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    Tendances de " long run "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of long run

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