Étymologie et Histoire de lucern

Cet animal est un félin de taille modérée, avec une queue courte, des oreilles en forme de pinceau, un pelage plus ou moins tacheté et 28 dents. On le trouve en Eurasie, en Afrique et en Amérique du Nord. Le terme a été utilisé au milieu du 14e siècle, dérivant du latin lynx (à l'origine de l'espagnol, du portugais et de l'italien lince), lui-même issu du grec lyngx, un ancien nom du lynx que l'on retrouve également en arménien, en germanique et en balto-slave, bien que souvent transformé ou altéré. On le relie souvent à la racine proto-indo-européenne *leuk-, qui signifie « lumière » ou « éclat », en référence à ses yeux brillants ou à sa capacité à voir dans l'obscurité. Cependant, cette hypothèse présente des problèmes phonétiques, et Beekes propose plutôt un emprunt à une langue non indo-européenne.

If that men hadden eyghen of a beeste that highte lynx, so that the lokynge of folk myghte percen thurw the thynges that withstonden it. [Chaucer's "Boethius," c. 1380]

Si les hommes avaient des yeux de bête appelés lynx, de sorte que le regard des gens puisse percer les choses qui leur résistent. [« Boèce » de Chaucer, vers 1380]

Les cognats probables incluent le lituanien lūšis (« lynx »), l'ancien haut allemand luhs, l'allemand luchs, l'ancien anglais lox, le néerlandais los, le suédois lo et l'arménien lusanunk'. La constellation nordique peu lumineuse a été ajoutée en 1687 par Johannes Hevelius. Le terme Lyncean, signifiant « relatif au lynx » (provenant du grec lynkeios), est attesté depuis les années 1630.

Le chat sauvage africain, un nom utilisé en zoologie pour désigner divers félins sauvages depuis 1771, vient du latin moderne serval, du français serval (Buffon, 1765), lui-même issu du portugais (lobo) cerval signifiant « lynx », dérivé du latin lupus cervarius (à l'origine du français loup cervier) qui se traduit par « lynx ». Étymologiquement, cela signifie « loup qui chasse le cerf », provenant de cervarius qui signifie « relatif au cerf », lui-même issu de cervus signifiant « cerf », et remontant à la racine indo-européenne *ker-wo- qui évoque « celui qui a des cornes », une forme dérivée de la racine *ker- (1) signifiant « corne ; tête ». En réalité, ces animaux se nourrissent de petites proies comme des rongeurs et des oiseaux. En lien : Servaline (adjectif).