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Signification de machine-shop

atelier de machines; usine de fabrication; lieu de réparation

Étymologie et Histoire de machine-shop

machine-shop(n.)

"atelier où l'on fabrique et répare des machines ou des pièces de machines," 1827, dérivé de machine (n.) + shop (n.).

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Dans les années 1540, le mot désigne « toute structure », emprunté au moyen français machine, qui signifie « dispositif, engin ». Ce terme provient du latin machina, signifiant « machine, moteur, engin de guerre, astuce, instrument » (à l'origine également du espagnol maquina et de l'italien macchina). On le retrouve dans le grec ancien makhana, une variante dorienne de l’attique mēkhanē, qui désigne un « outil, machine, dispositif », mais aussi une « ruse, une ingéniosité ». Selon les linguistes, ce mot pourrait remonter à la racine indo-européenne *magh-ana-, signifiant « ce qui permet d’agir », dérivée de *magh-, qui évoque la capacité ou le pouvoir d’agir. Toutefois, Beekes conteste cette étymologie, arguant que le mot grec semble isolé et pourrait être d’origine pré-grecque.

Le sens moderne principal, désignant « un dispositif composé de pièces mobiles destiné à appliquer une force mécanique », émerge dans les années 1670. Il semble provenir des significations intermédiaires du milieu du XVIIe siècle, où il désigne à la fois un « appareil, un outil » et une « tour de siège militaire ». Progressivement, il en vient à désigner tout appareil fonctionnant sans nécessiter la force ou l’habileté directe de l’utilisateur.

Entre le XVIIe et le XIXe siècle, le mot prend aussi le sens de « véhicule, voiture de poste ou de scène, navire ». À partir de 1901, il désigne spécifiquement une « automobile ». Dans l’argot de la fin du XIXe siècle, il est également utilisé pour désigner à la fois le « pénis » et la « vulve », se distinguant ainsi comme l’un des rares mots à avoir cette double acception.

Dans un contexte politique, le terme désigne « une organisation rigoureuse des membres actifs d’un parti, visant à assurer une influence dominante pour eux-mêmes et leurs alliés ». Ce sens argotique américain est attesté dès 1876. L’expression Machine age, qui évoque une époque marquée par l’usage généralisé des dispositifs mécaniques, apparaît en 1882, bien qu’il existe déjà des critiques :

The idea of remodelling society at public meetings is one of the least reasonable which ever entered the mind of an agitator: and the notion that the relations of the sexes can be re-arranged and finally disposed of by preamble and resolution, is one of the latest, as it should have been the last, vagary of a machine age. ["The Literary World," Nov. 1, 1851]
L’idée de remodeler la société lors de réunions publiques est l’une des plus absurdes qui aient jamais traversé l’esprit d’un agitateur. Et croire que les relations entre les sexes peuvent être réorganisées et définitivement réglées par des préambules et des résolutions est l’une des dernières, et devrait être la dernière, absurdités d’une époque machine. [« The Literary World », 1er novembre 1851]

L’expression Machine for living (in), signifiant « maison », traduit le concept de machine à habiter proposé par Le Corbusier en 1923.

Vers 1300, le mot désignait une "cabane ou un abri pour le commerce ou le travail." Il pourrait provenir de l'anglais ancien scoppa, un terme rare dont le sens exact reste flou, mais qui semble lié à scypen, signifiant "étable à vaches." Ce dernier vient du proto-germanique *skoppan, qui évoquait une "petite structure additionnelle." Ce mot a également donné naissance à des termes en allemand ancien comme scopf (un "bâtiment sans murs" ou un "auvent") et en allemand dialectal Scopf (un "auvent" ou un "abri pour chariots"), ainsi qu'en allemand moderne avec Schuppen (un "abri" ou une "cabane"). Tous ces mots dérivent d'une racine commune *skupp-. Une autre possibilité est que le mot anglais ait été emprunté au vieux français eschoppe, qui signifiait "cabane" ou "stand," et qui est lui-même un emprunt germanique issu de la même racine.

Le sens "bâtiment ou pièce dédiée à la vente de marchandises" apparaît au milieu du 14e siècle. L'utilisation pour désigner une "salle de classe consacrée à l'enseignement des métiers" date de 1914, dans l'anglais américain (comme dans shop class), attestée dès 1948.

L'expression "son propre métier ou sa vocation" émerge en 1814, illustrée par talk shop (verbe), qui signifie "discuter en société de sujets liés à son métier." Ce sens est attesté en 1847. Le terme shop-talk (nom) apparaît quant à lui en 1881.

Je suis heureux de constater que les avocats évitent généralement de parler de leur métier entre eux. J'ai l'impression que s'ils le faisaient, ils finiraient par s'envoyer mutuellement de petites factures pour les conseils et avis donnés, puis se retrouveraient au tribunal pour un véritable affrontement pour ces treize shillings et quatre pence. [Angus B. Reach, "The Natural History of Humbugs," 1847]
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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of machine-shop

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