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Étymologie et Histoire de unwalled

unwalled(adj.)

"sans murs," milieu du 15e siècle, de un- (1) "non" + participe passé du verbe de wall (n.).

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En moyen anglais, wal désignait une "structure verticale, fermée, entourant une ville, un château, etc.," généralement en pierre et défensive, mais aussi marquant sa limite. Ce terme provient de l'ancien anglais weall et de l'anglien wall, qui signifiaient "rempart, digue, ouvrage de terre" (naturel ou artificiel), "barrage, falaise, côte rocheuse," et également "fortification défensive autour d'une ville, côté d'un bâtiment."

Ce mot est un emprunt anglo-frison et saxon du latin vallum, qui désignait un "mur défensif solide, rempart de terre et de pierre" soutenu par une palissade," mais aussi une "rangée ou ligne de pieux." Il pourrait s'agir d'une forme collective de vallus, signifiant "pieu," possiblement dérivée d'une racine indo-européenne *walso- signifiant "un poteau" (selon Watkins). De Vaan considère vallus comme un dérivé de vallum et évoque des mots grecs pour "clou" comme de possibles cognats, une idée qui est envisageable mais pas convaincante.

Le sens de "partition intérieure d'une maison, d'une église ou d'une autre structure" a émergé vers 1200. L'anglais utilise un seul mot là où de nombreuses langues en ont deux, comme l'allemand avec Mauer pour "mur extérieur d'une ville, forteresse, etc.," aussi utilisé pour désigner l'ancien mur de Berlin, et wand pour "mur de séparation à l'intérieur d'un bâtiment." On peut comparer cette distinction, pas toujours rigoureuse, en italien avec muro/parete, en irlandais mur/fraig, en lituanien mūras/siena, etc. Un mot latin pour "mur défensif" était murus (voir mural).

On retrouve également des formes anciennes en saxon, frison, bas allemand et néerlandais avec wal. Le suédois vall et le danois val proviennent du bas allemand.

Le sens anatomique est attesté à la fin du 14e siècle. L'usage figuré de "barrière, obstacle" existait déjà en vieil anglais, tout comme celui désignant une personne comme "protecteur, défenseur." En général, vers 1300, il a pris le sens de "quelque chose ou quelqu'un de fort, robuste ou fidèle." À la fin du 14e siècle, il a été utilisé pour désigner un type d'objet insensible. Au milieu du 13e siècle, il faisait référence à la partie supérieure large et plate d'un mur de ville, protégée, où l'on pouvait se promener agréablement, faire de la garde, ou exposer des têtes tranchées, par exemple.

L'expression give (someone) the wall, signifiant "permettre à quelqu'un de marcher du côté (plus propre) du mur sur le trottoir," date des années 1530. L'expression turn (one's) face to the wall, signifiant "se préparer à mourir," apparaît dans les années 1570.

La phrase up the wall, signifiant "en colère, fou," est attestée en 1951. off the wall, signifiant "non conventionnel, original," est enregistré depuis 1966 dans l'argot étudiant de l'anglais américain. L'expression go over the wall, signifiant "s'évader" (à l'origine de prison), date de 1933.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unwalled

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