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Étymologie et Histoire de un-

un-(1)

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

un-(2)

Ce préfixe indique une inversion, une privation ou une suppression, comme dans unhand, undo, unbutton. Il provient de l'ancien anglais on-, un-, lui-même issu du proto-germanique *andi-. Ce dernier est également à l'origine de mots en vieux saxon ant-, vieux norrois and-, néerlandais ont-, vieux haut allemand ant-, allemand ent- et gothique and-, tous signifiant « contre ». On peut remonter encore plus loin jusqu'à la racine indo-européenne *anti, qui signifie « face à, près de, devant, avant, contre » (provenant de la racine indo-européenne *ant-, qui désigne « front, frontale », avec des dérivés signifiant « devant, avant »).

Ce préfixe a fini par se confondre avec un- (1) en raison de leur similarité dans les notions de « négation » et « inversion ». Par exemple, un adjectif comme unlocked peut signifier « pas verrouillé » (un- (1)) ou être le passé de unlock (un- (2)).

Entrées associées

La particule négative, un mot qui exprime la négation, le refus ou l'interdiction, apparaît au milieu du 13e siècle. C'est une variante non accentuée de noht et naht, signifiant "en aucun cas" (voir naught). En tant qu'interjection pour contredire ce qui a été dit précédemment ou pour le révéler comme sarcastique, son utilisation est attestée dès 1900, mais elle a été popularisée en 1989 par les sketches de "Wayne's World" dans l'émission télévisée "Saturday Night Live".

Not, spoken with emphasis, often stands for the negation of a whole sentence referred to: as, I hope not (that is, I hope that the state of things you describe does not exist). [Century Dictionary, 1895]
Not, prononcé avec insistance, sert souvent à nier l'ensemble de la phrase à laquelle il se réfère : par exemple, j'espère not (c'est-à-dire j'espère que l'état des choses que vous décrivez n'existe not). [Century Dictionary, 1895]

L'expression not know X from Y (comme one's ass from one's elbow, shit from Shinola, etc.) est attestée dans son usage moderne depuis environ 1930. Cependant, on peut la comparer à l'anglais moyen avec not know an A from a windmill (vers 1400). La construction de double négation not un- a été critiquée par Orwell, mais elle est ancienne et persistante en anglais, appréciée par Milton et les poètes anglo-saxons.

"forme d'anglais sévèrement condensée (omettant les articles, pronoms, verbes auxiliaires, etc.) utilisée pour réduire les coûts dans l'écriture des télégrammes," qui étaient facturés à la word, 1885, dérivé de telegraph (n.) + -ese. À ses débuts, ce terme était parfois utilisé de manière humoristique pour désigner le style d'écriture du "Daily Telegraph" de Londres, qui était plutôt à l'opposé. On peut également comparer avec cablese.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of un-

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