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Signification de unwieldy

difficile à manipuler; encombrant; malaisé

Étymologie et Histoire de unwieldy

unwieldy(adj.)

fin du 14e siècle, unweldi, "manquant de force, impuissant," en référence aux personnes, au corps; de un- (1) "non" + obsolète wieldy, de l'ancien anglais wielde "actif, vigoureux," du proto-germanique *walth- "avoir le pouvoir" (voir wield (v.)).

Le sens "se déplaçant avec difficulté ou sans grâce" est enregistré depuis les années 1520; spécifiquement comme "difficile à manipuler, maladroit en raison de sa masse ou de sa forme maladroite" depuis les années 1540, à l'origine en référence aux armes. Lié: Unwieldiness.

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« avoir pouvoir et influence sur », d'où l'idée de « pratiquer, mettre en œuvre activement comme un moyen ou un outil » ; en moyen anglais, on trouve welden, issu de l'ancien anglais weldan (dans le dialecte mercien), wieldan, wealdan (dans le dialecte du Wessex), qui signifiait « régner, avoir du pouvoir sur ; contraindre, apprivoiser, soumettre » (c'était un verbe fort de la septième classe, avec un passé weold et un participe passé gewealden). Ce verbe s'est amalgamé avec le verbe faible wyldan. Tous deux proviennent du proto-germanique *waldan, qui signifie « régner » (à l'origine aussi de l'ancien saxon et du gothique waldan, de l'ancien frison walda signifiant « gouverner, régner », du vieux norrois valda pour « régner, manier, causer » et de l'ancien haut allemand waltan, allemand moderne walten qui veut dire « régner, gouverner »).

Les mots germaniques et leurs équivalents en balto-eslave (comme en vieux slavon d'Église vlado pour « régner », vlasti signifiant « pouvoir », en russe vladeti pour « régner, gouverner, posséder, utiliser », et en lituanien veldu, veldėti qui veut dire « régner, posséder ») proviennent probablement de la racine indo-européenne *woldh-, une forme étendue de la racine *wal- signifiant « être fort, régner ».

Ce terme est attesté vers 1200 dans le sens de « faire bouger quelque chose dans une certaine direction » ; vers 1300, il prend le sens de « manier » (un outil ou une arme). Il avait aussi autrefois le sens de « avoir, posséder, jouir de » (aujourd'hui obsolète), et en moyen anglais, il faisait partie des verbes signifiant « épouser » (pour les deux sexes). Liés à ce verbe, on trouve : Wielded (manier), wielder (celui qui manie), wielding (action de manier).

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unwieldy

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