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Signification de befool

tromper; duper; ridiculiser

Étymologie et Histoire de befool

befool(v.)

"make a fool of," à la fin du 14e siècle, dérivé de be- + fool (n.). Lié : Befooled; befooling.

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début du 13e siècle, "personne sotte, stupide ou ignorante," du vieux français fol "homme fou, personne insensée; idiot; voleur; bouffon," aussi "soufflet de forgeron," aussi un adjectif signifiant "fou, insensé" (12e siècle, français moderne fou), du latin médiéval follus (adj.) "insensé," du latin follis "soufflet, sac en cuir," de la racine indo-européenne *bhel- (2) "souffler, gonfler."

L'évolution du sens provient probablement de l'utilisation du latin vulgaire de follis dans le sens de "personne ventouse, tête vide." Comparez aussi le sanskrit vatula- "insensé," littéralement "venteux, gonflé d'air." Mais certaines sources suggèrent une évolution du latin folles "joues gonflées" (d'un bouffon), un sens secondaire du pluriel de follis. L'un fait du sens "idiot" le sens original, l'autre le sens "bouffon."

The word has in mod.Eng. a much stronger sense than it had at an earlier period; it has now an implication of insulting contempt which does not in the same degree belong to any of its synonyms, or to the derivative foolish. [OED]
Le mot a en anglais moderne un sens beaucoup plus fort qu'il n'en avait à une période antérieure; il a maintenant une implication de mépris insultant qui n'appartient pas dans la même mesure à aucun de ses synonymes, ni au dérivé foolish. [OED]

Utilisé aussi en moyen anglais pour "pécheur, fripon, personne impie" (fin du 13e siècle). Le sens "bouffon, clown de cour" en anglais est attesté vers 1300, bien qu'il ne soit pas toujours possible de dire si la référence est à un artiste professionnel contrefaisant une faiblesse mentale ou à un lunatique amusant, et la notion du fool sage dont les propos sont ironiquement sages est aussi en anglais dès 1300. Le mot français a probablement aussi pénétré en anglais via son emprunt dans les langues scandinaves des vikings (vieux norrois fol, vieux danois fool, fol).

There is no foole to the olde foole ["Proverbs of John Heywood," 1546]
Il n'y a pas de fou pour le vieux fou ["Proverbs of John Heywood," 1546]

Faire make a fool of (quelqu'un) "rendre ridicule" date des années 1620 (make fool "tromper, faire (quelqu'un) passer pour un fou" date du début du 15e siècle). Feast of Fools (début du 14e siècle, du latin médiéval festum stultorum) était le festival burlesque célébré dans certaines églises le jour de l'An dans les temps médiévaux. Fool's gold "pyrite de fer" date de 1829. Fool's paradise "état illusoire de bonheur basé sur l'ignorance ou un jugement erroné" date du milieu du 15e siècle (foles paradyce). Fool-trap date des années 1690. Foolosopher, une insulte utile, est dans une traduction de 1549 d'Erasme. Fool's ballocks est décrit dans l'OED comme "un ancien nom" pour l'orchidée à ailes vertes. Fool-killer "personnage imaginaire investi du pouvoir de mettre à mort quiconque coupable notoire de grande folie" date de 1851, anglais américain.

Fool killer, a great American myth imagined by editors, who feign that his or its services are greatly needed, and frequently alluded to as being "around" or "in town" when some special act of folly calls for castigation. Whether the fool-killer be an individual or an instrument cannot always be gathered from the dark phraseology in which he or it is alluded to; but the weight of authority would sanction the impersonal interpretation. [Walsh, "Handy-Book of Literary Curiosities," 1892]
Fool killer, un grand mythe américain imaginé par des éditeurs, qui feignent que ses services sont grandement nécessaires, et fréquemment évoqué comme étant "présent" ou "en ville" lorsque quelque acte spécial de folie appelle une réprimande. Que le fool-killer soit un individu ou un instrument ne peut pas toujours être déterminé à partir de la phraseologie obscure dans laquelle il ou elle est évoqué; mais le poids de l'autorité sanctionnerait l'interprétation impersonnelle. [Walsh, "Handy-Book of Literary Curiosities," 1892]

Fools rush in where angels fear to tread est une ligne (abrégée) de l'"Essai sur la critique" de Pope (1711) popularisée dans les "Réflexions sur la Révolution en France" de Burke (1793).

Le préfixe be- est un élément de formation de mots pour les verbes et les noms dérivés de verbes, avec une signification très variée : « autour de, à propos de ; complètement, entièrement ; faire, causer, sembler ; doter de ; à, sur, pour ». Il vient de l'anglais ancien be-, qui signifiait « autour de, de tous côtés » (c'est la forme accentuée de bi, qui veut dire « par » ; pour plus de détails, voir by (prép.)). Dans certaines positions accentuées et dans quelques formations plus modernes, il a conservé la forme by- (comme dans bygones, bystander). Dans bylaw, il s'agit d'un mot différent.

En anglais ancien, ce préfixe était aussi utilisé pour former des verbes transitifs et pour créer des verbes privatifs, comme dans behead. Le sens « de tous côtés, partout » a naturellement évolué vers des usages intensifs, comme dans bespatter (« éclabousser partout », donc « éclabousser beaucoup »), besprinkle, etc. Le préfixe be- peut également avoir une fonction causative ou tout autre sens selon le besoin. Il a été très productif du 16e au 17e siècle pour former des mots utiles, dont beaucoup n'ont pas survécu, comme bethwack (« battre à plat de couture », 1550s) et betongue (« attaquer par la parole, réprimander », 1630s).

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of befool

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