Publicité

Signification de egomania

égomanie : obsession de soi; narcissisme; égocentrisme

Étymologie et Histoire de egomania

egomania(n.)

"obsessive self-centeredness," 1825 (dans une lettre du critique anglais William Sidney Walker, publiée en 1852), formé de ego + mania. Pas courant avant les années 1890, où il traduisait l’allemand Ich-Sucht.

[The egomaniac, as opposed to the megalomaniac,] does not regard it as necessary to dream of himself as occupying some invented social position. He does not require the world or its appreciation to justify in his own eyes himself as the sole object of his own interest. He does not see the world at all. Other people simply do not exist for him. The whole 'non-Ego' appears in his consciousness merely as a vague shadow or a thin cloud. The idea does not even occur to him that he is something out of the common, that he is superior to other people, and for this reason either admired or hated ; he is alone in the world ; more than that, he alone is the world and everything else, men, animals, things are unimportant accessories, not worth thinking about. [Max Nordau, "Degeneration," English translation, 1895]
[L'égomane, contrairement au mégalomane,] ne considère pas nécessaire de se rêver occupant une position sociale inventée. Il n'a pas besoin du monde ou de son appréciation pour se voir, à ses propres yeux, comme le seul objet de son intérêt. Il ne voit pas le monde du tout. Les autres personnes n'existent tout simplement pas pour lui. Tout le 'non-Ego' apparaît dans sa conscience comme une ombre vague ou un mince nuage. L'idée même qu'il soit quelque chose d'exceptionnel, qu'il soit supérieur aux autres et, pour cette raison, soit admiré ou haï, ne lui vient pas à l'esprit ; il est seul au monde ; plus que cela, il est le monde et tout le reste, hommes, animaux, choses, ne sont que des accessoires sans importance, pas dignes d'être pensés. [Max Nordau, "Dégénérescence," traduction anglaise, 1895]

Le livre de Nordau a été largement lu, débattu et cité à l'époque, et le mot lui était souvent associé (par exemple, dans The Agora, juillet 1895).

Mis à part l'utilisation de Walker, son apparition peu fréquente dans l'imprimé avant 1895 semble avoir été principalement dans le domaine médical, surtout en ce qui concerne les questions psychologiques :

The most frequent, yet the most extraordinary of these perversions of temper, are seen in young females. It is a species of aberration of the intellect, but short of insanity, real enough, but exaggerated, fictitious, factitious, and real at the same time. It frequently has its origin in dyspepsia, hysteria, or other malady, and in emotion of various kinds, such as disappointment, vexation, &c. Its object is frequently to excite and to maintain a state of active sympathy and attention, for which there, is as it were, a perpetual, morbid, and jealous thirst. It was rather aptly designated, by the clever relative of one patient, an ego-mania. [Marshall Hall, M.D., "Practical Observations and Suggestions in Medicine," London, 1845]
Les cas les plus fréquents, mais aussi les plus extraordinaires de ces perversions du tempérament, se rencontrent chez les jeunes femmes. C'est une sorte d'aberration de l'intellect, mais sans atteindre la folie, suffisamment réelle, mais exagérée, fictive, factice, et réelle en même temps. Elle trouve souvent son origine dans la dyspepsie, l'hystérie ou d'autres maladies, et dans des émotions variées, telles que la déception, l'irritation, etc. Son but est souvent d'exciter et de maintenir un état de sympathie et d'attention actives, pour lequel il existe, pour ainsi dire, une soif perpétuelle, morbide et jalouse. Elle a été plutôt bien désignée, par le parent astucieux d'une patiente, un ego-mania. [Marshall Hall, M.D., "Practical Observations and Suggestions in Medicine," Londres, 1845]

Entrées associées

en 1707, en métaphysique, « le soi ; celui qui ressent, agit ou pense », du latin ego « je » (cognat avec l'ancien anglais ic; voir I); son usage est impliqué dans egoity.

They that have pleaded against Propriety, and would have all things common in this World, have forgotten that there is a Propriety, in our present Egoity, and Natural Constitution, which rendereth some accidental Propriety necessary to us (etc.) ["The Practical Works of the Late Reverend and Pious Mr. Richard Baxter," London, 1707]
Ceux qui ont plaidé contre Propriety, et qui auraient voulu all things common dans ce monde, ont oublié qu'il y a une Propriety, dans notre actuelle Egoity, et Constitution Naturelle, qui rend certaines Propriety accidentelles nécessaires pour nous (etc.) ["The Practical Works of the Late Reverend and Pious Mr. Richard Baxter," Londres, 1707]

Le sens psychanalytique (freudien) date de 1894; le sens de « vanité » est attesté en 1891. Ego-trip est attesté en 1969, dérivé de trip (n.). Lié : egoical.

In the book of Egoism it is written, Possession without obligation to the object possessed approaches felicity. [George Meredith, "The Egoist," 1879]
Dans le livre de l'Égoïsme, il est écrit, La possession sans obligation envers l'objet possédé approche de la félicité. [George Meredith, "The Egoist," 1879]

À la fin du XIVe siècle, le terme désigne un « dérangement mental caractérisé par l'excitation et la délires ». Il provient du latin tardif mania, qui signifie « folie, démence », lui-même issu du grec mania, signifiant « folie, frénésie ; enthousiasme, frénésie inspirée ; passion folle, fureur ». Ce mot est lié à mainesthai (« se mettre en rage, devenir fou »), mantis (« voyant »), et menos (« passion, esprit »). L'origine de ces termes reste incertaine, mais ils pourraient dériver de la racine indo-européenne *mnyo-, une forme suffixée de *men- (1), qui signifie « penser ». Les dérivés de cette racine évoquent des qualités et des états d'esprit.

Mania is manifested by psychic elevation, increased motor activity, rapid speech and the quick flight of ideas. [Scientific American, September 1973]
La manie se manifeste par une élévation psychique, une activité motrice accrue, un discours rapide et un flot d'idées qui fusent. [Scientific American, septembre 1973]

Au cours des années 1680, le mot prend un nouveau sens, désignant une « mode, une folie, un enthousiasme ressemblant à la manie, un désir ardent ou incontrôlable ». Cette acception provient du français manie. En moyen anglais, il a parfois été adapté en manye. Depuis le XVIe siècle, il est utilisé comme second élément dans des composés désignant des types particuliers de folie, comme nymphomania (1775), kleptomania (1830) et megalomania (1890). À l'origine, ces termes étaient employés en latin médical, imitant le grec, qui contenait quelques composés similaires, principalement postclassiques, tels que gynaikomania (pour les femmes) et hippomania (pour les chevaux).

"une personne atteinte d'égomanie," 1890, dérivé de egomania (voir). Lié : Egomaniacal.

    Publicité

    Tendances de " egomania "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

    Partager "egomania"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of egomania

    Publicité
    Tendances
    Entrées du dictionnaire près de "egomania"
    Publicité