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Signification de fourscore

quatre-vingts; quatre fois vingt

Étymologie et Histoire de fourscore

fourscore(n.)

"quatre-vingts, quatre fois vingt," au milieu du 13e siècle, "autrefois utilisé comme un chiffre ordinaire" [OED], dérivé de four + score (nom). Devenu archaïque au moment où Lincoln l'a utilisé à Gettysburg en 1863. Le moyen anglais avait aussi threescore pour "soixante," etc. Lié à : Fourscorth pour "quatre-vingtième."

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"1 de plus que trois, deux fois deux ; le nombre qui est un de plus que trois ; un symbole représentant ce nombre ;" vieil anglais feower "quatre ; quatre fois," issu du proto-germanique *fedwores (également à l'origine du vieux saxon fiuwar, vieux frison fiower, fiuwer, francique *fitter-, néerlandais vier, vieux haut allemand fior, allemand vier, vieux norrois fjorir, danois fire, suédois fyra, gothique fidwor "quatre"), de la racine indo-européenne *kwetwer- "quatre." L'évolution phonétique des formes germaniques n'est pas entièrement expliquée ; Watkins interprète le -f- comme provenant du nombre suivant (anglais moderne five).

Être on all fours date de 1719 ; plus tôt on all four (14e siècle). L'expression Four-letter word comme euphémisme pour désigner l'un des mots courts généralement considérés comme offensants ou inappropriés est attestée depuis 1923 ; four-letter man est enregistré depuis 1920 (apparemment comme euphémisme pour a shit). On peut comparer avec le latin homo trium litterarum, littéralement "homme de trois lettres," un euphémisme pour fur "un voleur." Un four-in-hand (1793) désignait une voiture tirée par quatre chevaux conduits par une seule personne ; dans le sens de "cravate nouée lâchement," il est attesté depuis 1892. Étudier The History of the Four Kings (1760, à comparer avec le français Livres des Quatre Rois) contient une ancienne expression argotique euphémistique pour "un jeu de cartes," datant de l'époque où le jeu de cartes était considéré comme un passe-temps immoral pour les étudiants. L'argot 4-1-1 signifiant "informations essentielles" (vers 1993) provient du numéro de téléphone appelé pour obtenir des informations clients. Le four-color problem tire son nom de 1879. Le four-minute mile a été réalisé en 1954.

À la fin de l'ancien anglais, le terme scoru désignait "vingt." Il provient de l'ancien norrois skor, qui signifiait "marque, entaille, incision" et, en islandais, "vingt." Ce mot tire ses racines du proto-germanique *skur-, lui-même issu de la racine indo-européenne *sker- (1), qui signifie "couper."

On pense que l'idée initiale était de compter de grands nombres — par exemple, ceux d'un troupeau de moutons en passant — en faisant une entaille dans un bâton pour chaque vingtaine. Ainsi, le sens préhistorique du mot germanique aurait pu être "marque droite, semblable à une rayure, ligne tracée par un instrument tranchant." Cette méthode de comptage, connue sous le nom de vigesimalism, est répandue et se retrouve également en France, où elle a laissé des traces dans la langue. En ancien français, "vingt" (vint) ou un multiple de celui-ci pouvait servir de base, comme dans vint et doze ("32"), dous vinz et diz ("50"). Le vigésimalisme était ou est encore présent en gallois, irlandais, gaélique et breton (ainsi que dans le basque, qui n'est pas indo-européen), et on suppose que les Anglais et les Français l'ont appris des Celtes. On peut comparer cela au mot tally (n.).

Dès le début du XIIIe siècle, le terme est attesté dans le sens de "registre financier" (peut-être celui tenu par des marques), et il apparaît dès le début du XIVe siècle pour désigner "un calcul, un montant total." Le sens spécifique de "compte tenu par des marques" est clairement attesté vers 1400, en particulier (dans les années 1590) pour désigner "la marque faite (à la craie, sur une porte de taverne, etc.) pour compter les boissons d'un client."

Vers 1600, ce sens a évolué pour désigner "le montant dû, une dette," et dans les années 1670, il a été utilisé pour parler "d'une marque faite pour enregistrer un point dans un jeu ou un match." Par la suite, il a désigné "le total de points marqués par les participants dans certains jeux et compétitions" (1742, dans le whist).

Le terme sportif score-card apparaît en 1877 (au cricket). La section sportive des journaux score line est attestée en 1965. Le score-keeping dans le sport date de 1905. De l'idée de comptabilité dans les tavernes, on tire également le sens de "montant sur la facture d'un aubergiste" (vers 1600), ce qui a donné naissance à l'expression figurée settle scores (1775), semblable à cut scores (années 1610).

Le sens de "partition musicale imprimée" est enregistré en 1701, probablement issu de la pratique consistant à relier des portées connexes par des scores (dans le sens de "ligne tracée"). Il désigne surtout "la musique composée pour un film" à partir de 1927. Dans l'argot criminel, il signifie "argent obtenu par un acte illégal" dès 1914, et il prend le sens de "obtention de drogues narcotiques" en 1951.

Le sens de "coup, entaille, rayure ou ligne faite par un instrument tranchant," sans lien avec le comptage, est attesté vers 1400. Vers 1600, il désigne simplement "une ligne tracée."

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    Tendances de " fourscore "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of fourscore

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