En vieil anglais, le mot gat désignait « la chèvre femelle ». Il provient du proto-germanique *gaito, qui a aussi donné en vieil saxon get, en vieux norrois geit, en danois gjed, en moyen néerlandais gheet, en néerlandais geit, en vieux haut allemand geiz, en allemand Geiß et en gothique gaits, tous signifiant « chèvre ». Ce mot trouve ses racines dans le proto-indo-européen *ghaid-o-, qui signifie « chevreau » et a également donné naissance à des termes désignant l’idée de « jouer », comme en latin avec hædus pour « chevreau ».
They are sprightly, capricious, and wanton, and their strong odor (technically called hircine) is proverbial. [Century Dictionary]
Ils sont vifs, capricieux et espiègles, et leur forte odeur (techniquement appelée hircine) est proverbiale. [Century Dictionary]
En vieil anglais, le terme pour désigner un « bouc » était bucca ou gatbucca (voir buck (n.)) jusqu'à la fin des années 1300, où l'on a commencé à utiliser he-goat et she-goat (le terme Nanny goat apparaît au XVIIIe siècle, tandis que billy goat date du XIXe siècle). L'utilisation du mot pour désigner un « homme licencieux » est attestée dès les années 1670 (d'où goat-milker, un oiseau autrefois cru capable de téter les chèvres la nuit, mais aussi un ancien argot pour désigner une « prostituée », ou encore « le sexe féminin »). L'expression get (someone's) goat apparaît en anglais américain en 1908, donnant lieu à de nombreuses explications fantaisistes. Elle pourrait provenir du français prendre sa chèvre, signifiant « prendre sa source de lait », ou plus probablement désigner le fait de « voler la mascotte chèvre » d'un cheval de course, d'un navire de guerre, d'une compagnie de pompiers, d'une unité militaire, etc.
... to become separated from your goat is a thing no soldierman is willing to contemplate. ["Letitia, Nursery Corps, U.S.A.," in American Magazine, vol. lxiv, June 1907]
... être séparé de sa chèvre est une pensée que nul soldat ne souhaite envisager. [« Letitia, Nursery Corps, U.S.A. », dans American Magazine, vol. lxiv, juin 1907]