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Signification de irony

ironie; contradiction entre le sens littéral et le sens voulu; moquerie déguisée

Étymologie et Histoire de irony

irony(n.)

Le terme désigne une figure de style où le sens voulu est à l'opposé du sens littéral, souvent perçue comme un sarcasme dissimulé sous un ton sérieux ou amical. Son utilisation remonte à environ 1500, empruntée du latin ironia, lui-même issu du grec eironeia, qui signifie « dissimulation » ou « ignorance feinte ». Ce mot provient de eiron, signifiant « dissimulateur », et pourrait être lié à eirein, qui veut dire « parler ». On le rattache à la racine indo-européenne *wer-yo-, une forme suffixée de *were- (3), qui signifie « parler » (voir verb). Dans la Grèce antique, il était souvent utilisé pour désigner l’ignorance feinte, notamment celle de Socrate, qui consistait à feindre de chercher modestement des informations auprès de ses interlocuteurs afin de mettre en lumière leur ignorance. Ainsi, en anglais, il a parfois pris le sens de « ignorance simulée ».

Pour explorer les différentes nuances d'utilisation, consultez humor (n.). Dans ses premières occurrences, on trouvait souvent ironia. L'usage figuré désignant une « condition opposée à ce qui pourrait être attendu » ou des « circonstances contradictoires » est attesté dès les années 1640. Il est parfois précisé par les expressions irony of fate ou irony of circumstances. Un terme apparenté est Ironist. Le verbe ironize, signifiant « parler avec ironie », est attesté vers 1600.

irony(adj.)

"de ou ressemblant à du fer," à la fin du 14e siècle, dérivé de iron (n.) + -y (2).

Entrées associées

milieu du 14e siècle, "liquide ou jus d'un animal ou d'une plante," du vieux français du Nord humour "liquide, humidité; (médical) humeur" (vieux français humor, umor; français moderne humeur), du latin umor "liquide corporel" (aussi humor, par association erronée avec humus "terre"); lié à umere "être humide, moite," et à uvescere "devenir humide" (voir humid).

Dans la médecine ancienne, "chacun des quatre liquides corporels" (sang, phlegme, bile cholerique et mélancolie ou bile noire).

The human body had four humors—blood, phlegm, yellow bile, and black bile—which, in turn, were associated with particular organs. Blood came from the heart, phlegm from the brain, yellow bile from the liver, and black bile from the spleen. Galen and Avicenna attributed certain elemental qualities to each humor. Blood was hot and moist, like air; phlegm was cold and moist, like water; yellow bile was hot and dry, like fire; and black bile was cold and dry, like earth. In effect, the human body was a microcosm of the larger world. [Robert S. Gottfried, "The Black Death," 1983]
Le corps humain avait quatre humeurs—sang, phlegme, bile jaune et bile noire—qui, à leur tour, étaient associées à des organes particuliers. Le sang provenait du cœur, le phlegme du cerveau, la bile jaune du foie et la bile noire de la rate. Galien et Avicenne attribuaient certaines qualités élémentaires à chaque humeur. Le sang était chaud et humide, comme l'air; le phlegme était froid et humide, comme l'eau; la bile jaune était chaude et sèche, comme le feu; et la bile noire était froide et sèche, comme la terre. En effet, le corps humain était un microcosme du monde plus vaste. [Robert S. Gottfried, "The Black Death," 1983]

 On pensait que leurs proportions relatives déterminaient l'état physique et l'état d'esprit. Cela a donné à humor un sens étendu de "mood, état d'esprit temporaire" (enregistré dès les années 1520); le sens de "qualité amusante, drôlerie, tournure d'esprit joviale" est enregistré pour la première fois dans les années 1680, probablement via le sens de "caprice, fantaisie" déterminé par l'état d'esprit (années 1560), qui a également produit le sens verbal de "satisfaire (la fantaisie ou la disposition de quelqu'un)." Le français moderne les a comme des doublets: humeur "disposition, humeur, caprice;" humour "humour." "La prononciation du h initial est seulement récente, et est parfois omise ..." [OED].

Pour aider à distinguer les divers dispositifs qui tendent à être regroupés sous "humor," ce guide, de Henry W. Fowler ["Modern English Usage," 1926] peut être utile:

HUMOR: motive/aim: discovery; province: human nature; method/means: observation; audience: the sympathetic
WIT: motive/aim: throwing light; province: words & ideas; method/means: surprise; audience: the intelligent
SATIRE: motive/aim: amendment; province: morals & manners; method/means: accentuation; audience: the self-satisfied
SARCASM: motive/aim: inflicting pain; province: faults & foibles; method/means: inversion; audience: victim & bystander
INVECTIVE: motive/aim: discredit; province: misconduct; method/means: direct statement; audience: the public
IRONY: motive/aim: exclusiveness; province: statement of facts; method/means: mystification; audience: an inner circle
CYNICISM: motive/aim: self-justification; province: morals; method/means: exposure of nakedness; audience: the respectable
SARDONIC: motive/aim: self-relief; province: adversity; method/means: pessimism; audience: the self
HUMOR: motif/objectif: découverte; province: nature humaine; méthode/moyens: observation; public: le sympathique
WIT: motif/objectif: éclairer; province: mots & idées; méthode/moyens: surprise; public: l'intelligent
SATIRE: motif/objectif: amendement; province: mœurs & manières; méthode/moyens: accentuation; public: le satisfait de soi
SARCASME: motif/objectif: infliger la douleur; province: défauts & faiblesses; méthode/moyens: inversion; public: victime & spectateur
INVECTIVE: motif/objectif: discréditer; province: inconduite; méthode/moyens: déclaration directe; public: le public
IRONIE: motif/objectif: exclusivité; province: énoncé de faits; méthode/moyens: mystification; public: un cercle restreint
CYNISME: motif/objectif: auto-justification; province: mœurs; méthode/moyens: exposition de la nudité; public: le respectable
SARDONIQUE: motif/objectif: auto-soulagement; province: adversité; méthode/moyens: pessimisme; public: le soi

En moyen anglais, on trouve iron, iren, yron, dérivant de l'ancien anglais iren, une variante (avec rhotacisme de -s-) de isen, qui était une forme plus récente de isern, isærn. Cela désignait "le métal fer; une arme ou un instrument en fer", et provient du proto-germanique *isarn (également à l'origine de l'ancien saxon isarn, de l'ancien frison isern, de l'ancien norrois isarn, du moyen néerlandais iser, de l'ancien haut allemand isarn, et du moderne allemand Eisen).

Il pourrait s'agir d'un emprunt précoce au celtique *isarnon (à comparer avec l'ancien irlandais iarn, le gallois haiarn). Watkins suggère que cela provient de la proto-indo-européenne *is-(e)ro-, signifiant "puissant, sacré", dérivée de *eis "fort" (également à l'origine du sanskrit isirah "vigoureux, fort", et du grec ieros "fort"). Cette étymologie repose sur l'idée de "métal sacré" ou "métal fort" (en contraste avec le bronze plus tendre).

En vieil anglais, le mot pouvait être à la fois un adjectif et un nom, mais il se présentait surtout sous forme adjectivale. La variante isen a survécu dans le moyen anglais précoce sous la forme izen. Dans le sud de l'Angleterre, le mot a évolué vers ire, yre, avec perte de -n, peut-être perçue comme une inflexion. En revanche, dans le nord et en Écosse, il a tendance à se contracter en irn, yrn, une forme encore décelable dans certains dialectes.

Right so as whil that Iren is hoot men sholden smyte. [Chaucer, c. 1386]
Tout comme lorsque le fer est chaud, les hommes doivent frapper. [Chaucer, vers 1386]

Le symbole chimique Fe provient du mot latin pour le métal, ferrum (voir ferro-).

Le sens "dispositif en métal utilisé pour presser ou lisser les vêtements" date des années 1610. L'expression désignant un "club de golf avec une tête en fer" apparaît en 1842. L'expression have (too) many irons in the fire, signifiant "avoir trop de choses à gérer en même temps", remonte aux années 1540. Le terme iron lung, désignant une "chambre de respiration artificielle", date de 1932. La iron crown était celle des anciens rois de Lombardie, ornée d'une fine bande de fer dans l'or, censée avoir été forgée à partir d'un clou de la croix du Christ.

Iron horse, signifiant "locomotive de chemin de fer", est issu d'un poème de 1839. Le terme iron maiden, désignant un instrument de torture, apparaît en 1837 (probablement une traduction de l'allemand eiserne jungfrau). Le prisonnier politique français, connu sous le nom de man in the iron mask, est mort à la Bastille en 1703. En Grande-Bretagne, Wellington a été surnommé Iron Duke dès 1832.

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Tendances de " irony "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of irony

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