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Signification de privation

privation; état de manque; privation de quelque chose

Étymologie et Histoire de privation

privation(n.)

À la fin du XIVe siècle, le terme privacioun désignait l'état d'être privé de quelque chose. Au milieu du XVe siècle, il a évolué pour signifier l'acte de priver, c'est-à-dire l'action de retirer ou de détruire des biens. Ce mot provient du vieux français privacion et du latin privationem (au nominatif privatio), qui signifie « un retrait ». C'est un nom formé à partir du participe passé de privare, qui signifie « priver, voler, dépouiller » de quelque chose, ou encore « délivrer de » quelque chose (voir private (adj.)). Le sens plus large, désignant l'état de privation ou le manque des conforts de la vie et des nécessités essentielles, est attesté depuis 1790.

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À la fin du XIVe siècle, le terme désigne quelque chose qui « appartient à soi, qui n'est pas partagé, qui est propre à un individu ». Lorsqu'il s'applique à un objet, il signifie « non accessible au public, réservé à des personnes privilégiées ». Dans un contexte religieux, il évoque une règle « non partagée par l'ensemble des chrétiens, distinctive ». Ce mot provient du latin privatus, qui signifie « mis à l'écart de ce qui est public, appartenant à soi (et non à l'État), particulier, personnel ». Il s'oppose à publicus et communis.

Ce terme est un adjectif formé à partir du participe passé du verbe privare, qui signifie « priver, dépouiller, enlever quelque chose à quelqu'un » ou encore « libérer, délivrer de quelque chose ». Il dérive de privus, signifiant « propre à soi, individuel », lui-même issu du proto-italique *prei-wo-, qui évoque l'idée de « séparation, individualité ». Cette racine remonte au proto-indo-européen (PIE) *prai- ou *prei-, qui signifie « devant, avant », et se rattache à la racine *per- (1), qui évoque le mouvement vers l'avant. On peut donc comprendre l'évolution sémantique de ce mot comme un passage de l'idée de « présence devant » à celle de « séparation ».

En vieil anglais, un terme équivalent était syndrig. Lorsqu'il s'applique à des personnes, il désigne celles qui « n'occupent pas de fonctions publiques ou officielles », une utilisation attestée dès le début du XVe siècle. Dans le domaine des communications, il prend le sens de « destiné à rester secret ou confidentiel » dans les années 1550. L'expression In private, signifiant « en secret », apparaît dans les années 1580. On trouve aussi le terme Privately, qui lui est lié.

L'expression Private school, désignant une « école gérée par des particuliers, non par l'État, et visant à réaliser un profit », est attestée dès les années 1650. Le terme Private parts, qui signifie « les parties génitales », apparaît en 1785. On trouve aussi privete dans le même sens dès la fin du XIVe siècle, tandis que secret parts est utilisé au XVIe siècle.

L'expression Private property désigne la « propriété d'individus dans leur capacité personnelle ou privée », en opposition à celle de l'État ou à l'usage public. Elle est attestée dans les années 1680. Le terme Private enterprise, qui désigne une « activité commerciale ou économique détenue par des particuliers et non soumise à un contrôle étatique direct », apparaît en 1797. L'expression private sector, désignant la « partie d'une économie ou d'une industrie qui échappe au contrôle de l'État », est quant à elle attestée en 1948.

Le terme Private eye, qui signifie « détective privé, personne engagée de manière officieuse pour obtenir des informations secrètes ou protéger les intérêts privés de ses employeurs », est enregistré en 1938 dans l'anglais américain, notamment par Raymond Chandler. L'expression Private detective, désignant un « détective qui n'appartient pas à une force de police officielle », est attestée dès 1856.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of privation

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