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Signification de privative

privatif; caractérisé par l'absence d'une qualité; qui prive de quelque chose

Étymologie et Histoire de privative

privative(adj.)

À la fin du 14e siècle, le terme privatif est utilisé pour désigner quelque chose qui se caractérise par l'absence d'une qualité, ou qui implique le retrait ou la suppression de quelque chose. Il provient du latin privativus, qui signifie "indiquant la privation." En grammaire, il est utilisé pour décrire une forme négative, dérivant de privatus, le participe passé de privare, qui signifie "priver, dépouiller, enlever" quelque chose, ou "libérer de" quelque chose (voir private (adj.)).

Dans le domaine grammatical, le terme apparaît dans les années 1580 pour désigner une fonction qui exprime la négation, transformant le sens d'un mot de positif à négatif, comme le font les préfixes un-, an- (1), in- (1), a- (3), etc. En lien avec cela, on trouve aussi le terme Privatively.

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À la fin du XIVe siècle, le terme désigne quelque chose qui « appartient à soi, qui n'est pas partagé, qui est propre à un individu ». Lorsqu'il s'applique à un objet, il signifie « non accessible au public, réservé à des personnes privilégiées ». Dans un contexte religieux, il évoque une règle « non partagée par l'ensemble des chrétiens, distinctive ». Ce mot provient du latin privatus, qui signifie « mis à l'écart de ce qui est public, appartenant à soi (et non à l'État), particulier, personnel ». Il s'oppose à publicus et communis.

Ce terme est un adjectif formé à partir du participe passé du verbe privare, qui signifie « priver, dépouiller, enlever quelque chose à quelqu'un » ou encore « libérer, délivrer de quelque chose ». Il dérive de privus, signifiant « propre à soi, individuel », lui-même issu du proto-italique *prei-wo-, qui évoque l'idée de « séparation, individualité ». Cette racine remonte au proto-indo-européen (PIE) *prai- ou *prei-, qui signifie « devant, avant », et se rattache à la racine *per- (1), qui évoque le mouvement vers l'avant. On peut donc comprendre l'évolution sémantique de ce mot comme un passage de l'idée de « présence devant » à celle de « séparation ».

En vieil anglais, un terme équivalent était syndrig. Lorsqu'il s'applique à des personnes, il désigne celles qui « n'occupent pas de fonctions publiques ou officielles », une utilisation attestée dès le début du XVe siècle. Dans le domaine des communications, il prend le sens de « destiné à rester secret ou confidentiel » dans les années 1550. L'expression In private, signifiant « en secret », apparaît dans les années 1580. On trouve aussi le terme Privately, qui lui est lié.

L'expression Private school, désignant une « école gérée par des particuliers, non par l'État, et visant à réaliser un profit », est attestée dès les années 1650. Le terme Private parts, qui signifie « les parties génitales », apparaît en 1785. On trouve aussi privete dans le même sens dès la fin du XIVe siècle, tandis que secret parts est utilisé au XVIe siècle.

L'expression Private property désigne la « propriété d'individus dans leur capacité personnelle ou privée », en opposition à celle de l'État ou à l'usage public. Elle est attestée dans les années 1680. Le terme Private enterprise, qui désigne une « activité commerciale ou économique détenue par des particuliers et non soumise à un contrôle étatique direct », apparaît en 1797. L'expression private sector, désignant la « partie d'une économie ou d'une industrie qui échappe au contrôle de l'État », est quant à elle attestée en 1948.

Le terme Private eye, qui signifie « détective privé, personne engagée de manière officieuse pour obtenir des informations secrètes ou protéger les intérêts privés de ses employeurs », est enregistré en 1938 dans l'anglais américain, notamment par Raymond Chandler. L'expression Private detective, désignant un « détective qui n'appartient pas à une force de police officielle », est attestée dès 1856.

Le préfixe signifiant "non, sans" provient du grec a-, an-, qui signifie "non" (appelé "alpha privatif"), lui-même dérivé de la racine indo-européenne *ne- signifiant "non" (à l'origine également du préfixe anglais un-).

On le retrouve dans des mots d'origine grecque comme abysmal, adamant, amethyst. Il a aussi été partiellement intégré dans des mots anglais comme préfixe de négation, comme dans asexual, amoral, agnostic. Cet alpha privatum ancien indique l'absence ou le manque de quelque chose.

En grec, il existait également un alpha copulativum, soit a- ou ha-, qui exprimait l'union ou la ressemblance. C'est ce a- que l'on retrouve dans des mots comme acolyte, acoustic, Adelphi, etc., et il provient de la racine indo-européenne *sem- (1), qui signifie "un; ensemble, comme un seul."

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Tendances de " privative "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of privative

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