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Signification de provincialism

attachement local; étroitesse d'esprit; usage régional

Étymologie et Histoire de provincialism

provincialism(n.)

En 1820, dans un sens politique, le terme désigne "l'attachement local par opposition à l'unité nationale," dérivant de provincial et -ism. À partir de 1836, il prend aussi le sens de "certaines formes de pensée ou d'intérêt local étroites, manquant de raffinement ou d'ouverture," évoquant les manières ou les modes d'une province spécifique ou des provinces en général (par opposition à la grande ville ou à la capitale). L'idée d'"un mot, une expression ou une usage local" remonte à 1770.

To me provincialism stood, and stands, for the sum-total of all false values; it is the estimation of people for what they have, or pretend to have, and not for what they are. Artificial classifications, rigid lines of demarkation that bear no relation whatsoever to intrinsic merit, seem to belong to its very essence, while contempt for intelligence, suspicion and fear of independent thought, appear to be necessary passports to provincial popularity. [Vera Brittain, "Testament of Youth"]
Pour moi, le provincialisme représentait, et représente encore, l'accumulation de toutes les valeurs fausses ; c'est l'évaluation des gens en fonction de ce qu'ils possèdent, ou prétendent posséder, plutôt que de ce qu'ils sont réellement. Les classifications artificielles, les lignes de démarcation rigides qui n'ont aucun rapport avec le mérite intrinsèque, semblent faire partie de son essence même, tandis que le mépris pour l'intelligence, la méfiance et la peur de la pensée indépendante semblent être des passeports nécessaires à la popularité provinciale. [Vera Brittain, "Testament of Youth"]

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À la fin du 14e siècle, le terme désigne tout ce qui est "relatif à une province", à l'origine dans un contexte ecclésiastique, en lien avec la juridiction d'un archevêque ou les territoires des ordres de moines. Il provient du vieux français provincial, signifiant "appartenant à une province particulière (de moines)", utilisé dès le 13e siècle, et trouve ses racines dans le latin provincialis, qui signifie "de la province", dérivé de provincia (voir province).

Au cours des années 1630, le mot prend le sens de "provenant des petites villes et de la campagne", en opposition à la capitale et aux centres urbains. Cette expression est empruntée au français et évolue pour désigner quelque chose de "particulier à la province", d'où son interprétation comme "local". À partir de 1755, elle acquiert une connotation péjorative, évoquant une société rustre, mesquine ou étroite, décrite comme "caractéristique des manières des habitants des petites villes et de la campagne". En latin classique, provincialis ne semblait pas porter cette nuance. Dans le contexte britannique, le terme est utilisé pour désigner les colonies américaines dès les années 1680.

Ce suffixe, qui sert à former des noms désignant une pratique, un système, une doctrine, etc., provient du français -isme ou directement du latin -isma, -ismus. On le retrouve aussi en italien, en espagnol avec -ismo, ainsi qu'en néerlandais et en allemand avec -ismus. À l'origine, il vient du grec -ismos, un suffixe qui indique la pratique ou l'enseignement d'une chose. Ce suffixe est souvent dérivé de verbes se terminant par -izein, un élément qui transforme les noms ou adjectifs en verbes, signifiant ainsi l'action liée au nom ou à l'adjectif. Pour plus de précisions sur son utilisation, vous pouvez consulter -ity. Un suffixe grec apparenté, -isma(t)-, influence certaines de ses formes.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of provincialism

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