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Signification de undefended

non défendu; non protégé; sans défense

Étymologie et Histoire de undefended

undefended(adj.)

Dans les années 1560, le terme signifie "non défendu, non protégé." Il provient de un- (1), qui signifie "non," associé au participe passé de defend (verbe). On le trouve plus tôt dans un sens aujourd'hui obsolète, celui de "non interdit," attesté à la fin du 14e siècle. Le mot undefensed apparaît au milieu du 15e siècle pour désigner "désarmé, non protégé."

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Vers le milieu du XIIIe siècle, le terme defenden émerge, signifiant « protéger contre une attaque, défendre contre une agression ou une blessure ». Il provient du vieux français defendre (XIIe siècle), qui signifie « défendre, résister », et trouve ses racines dans le latin defendere, qui se traduit par « repousser, protéger, garder, alléguer en défense ». Ce dernier se compose de de, signifiant « de, loin » (voir de-), et de -fendere, qui veut dire « frapper, heurter, pousser ». Ce dernier élément n’est attesté que dans des composés, comme offendere (« frapper contre, rencontrer ») ou infensus (« agressif, hostile »). Il remonte à la racine indo-européenne *gwhend-, qui signifie « frapper, tuer » et a donné naissance à des mots dans plusieurs langues, comme le hittite kue(n)zi (« tuer »), le sanskrit ghnanti (« tuer »), le grec theino (« tuer, abattre »), l’arménien jnem (« frapper »), le lituanien ginti (« protéger, défendre »), l’ancien irlandais gonaid (« blesse, tue »), le gallois gwan (« pousser, frapper ») et le vieux breton goanaff (« punir, piquer »).

Le mot est attesté dès 1300 dans le sens de « combattre pour défendre » (quelqu’un ou quelque chose). À partir du milieu du XIVe siècle, il prend aussi le sens de « défendre par des mots, parler en faveur de, justifier, soutenir, maintenir ». En moyen anglais, il pouvait également signifier « interdire, prohiber ; restreindre, empêcher ». Dans les hymnes mercian, le latin defendet est traduit par l’ancien anglais gescildeð. Des formes connexes incluent Defended et defending.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " undefended "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of undefended

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