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Étymologie et Histoire de unmoral

unmoral(adj.)

"non-moral," en 1841, de un- (1) "pas" + moral (adj.).

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Au milieu du 14e siècle, le terme désigne quelque chose qui est « associé à ou caractérisé par un comportement juste ». Il peut aussi faire référence à des principes moraux, qu'ils soient bons ou mauvais. Il provient du vieux français moral (14e siècle) et vient directement du latin moralis, qui signifie « comportement approprié d'une personne dans la société », littéralement « relatif aux manières ». Ce terme a été popularisé par Cicéron dans son ouvrage "De Fato," II.i, pour traduire le grec ethikos (voir ethics). En latin, mos (au génitif moris) signifie « disposition d'une personne » et, au pluriel, « mœurs, coutumes, manières, morales ». L'origine de ce mot reste incertaine, mais il pourrait partager une racine indo-européenne avec l'anglais mood (n.1).

À la fin du 14e siècle, il est utilisé pour désigner des règles de conduite morale, s'opposant ainsi à des termes comme non-moral ou amoral. Il peut aussi signifier « moralement bon, conforme aux règles de conduite » (en opposition à immoral). Concernant les personnes, il décrit celles qui se conforment habituellement aux règles morales, une utilisation attestée dès les années 1630. À partir des années 1680, il est employé dans le contexte des droits et devoirs, signifiant « fondé sur la moralité » et s'opposant à legal.

Le terme a ensuite été appliqué de manière indirecte dans des expressions comme moral support (1823) et moral victory (1888). Dans ces cas, il évoque quelque chose qui « concerne ou affecte le caractère ou la conduite » d'une personne, en se distinguant de l'aspect intellectuel ou physique. Ce sens est attesté depuis les années 1590. Pour une comparaison, on peut se référer à morale. En lien avec ce terme, on trouve aussi Morally.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unmoral

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