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Étymologie et Histoire de unmuscled

unmuscled(adj.)

"flasque, ayant les muscles détendus," 1748, de un- (1) "non" + verbe de muscle (n.).

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"Tissu animal contractile composé de faisceaux de fibres," à la fin du 14e siècle, désignant "un muscle du corps." Ce terme provient du latin musculus, qui signifie "un muscle," mais littéralement, c'est "une petite souris," un diminutif de mus, signifiant "souris" (voir mouse (n.)).

On l'appelle ainsi parce que la forme et le mouvement de certains muscles (notamment les biceps) étaient jugés similaires à ceux des souris. Cette analogie existait aussi en grec, où mys désigne à la fois "souris" et "muscle," et son forme combinée donne le préfixe médical myo-. On peut aussi comparer avec le vieux slavon d'église mysi pour "souris," mysica pour "bras;" en allemand, Maus signifie à la fois "souris" et "muscle," en arabe, 'adalah signifie "muscle," et 'adal désigne une "souris des champs;" en cornique, logodenfer signifie "mollet," littéralement "souris de la jambe." En moyen anglais, le mot lacerte, dérivé du latin pour "lézard," était également utilisé pour désigner un muscle.

Musclez & lacertez bene one selfe þing, Bot þe muscle is said to þe fourme of mouse & lacert to þe fourme of a lizard. [Guy de Chauliac, "Grande Chirurgie," c. 1425]
Les muscles et les lacertez sont en réalité la même chose, mais le muscle est dit avoir la forme d'une souris et le lacertez celle d'un lézard. [Guy de Chauliac, "Grande Chirurgie," vers 1425]

De là viennent muscular et mousy, et un mot moyen anglais pour "musculaire" était lacertous, signifiant "semblable à un lézard." Le sens figuré de "muscle, force, vigueur" apparaît vers 1850, tandis que celui de "force, violence, menace de violence" émerge en 1930 dans l'anglais américain. Le terme muscle car pour désigner une "voiture de sport" date de 1969.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unmuscled

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