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Signification de unoccupied

inoccupé; non utilisé; libre

Étymologie et Histoire de unoccupied

unoccupied(adj.)

À la fin du 14e siècle, le terme désignait une personne « oisive, non engagée dans une activité lucrative ». Il provient de un- (1), signifiant « non », associé au participe passé de occupy (verbe). Lorsqu'il s'agit de terrains, il signifie « non possédé, non exploité », et s'applique également aux maisons, à partir du milieu du 15e siècle. Concernant un siège au Parlement, cette utilisation date du début du 15e siècle. En 1940, il a été utilisé pour désigner la partie de la France qui n'était pas sous occupation militaire allemande.

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Au milieu du 14e siècle, occupien signifiait « prendre possession de quelque chose et le garder », mais aussi « occuper un espace, une pièce ou un temps ; employer quelqu'un ». Ce terme a été emprunté de manière irrégulière à l'ancien français ocuper ou occuper, qui signifiait « occuper (une personne ou un lieu), tenir, saisir » (13e siècle), ou directement du latin occupare, signifiant « prendre possession, saisir, occuper », lui-même dérivé de ob (« au-dessus », voir ob-) et de la forme intensive de capere (« saisir, prendre »), issue de la racine indo-européenne *kap- (« saisir »).

La dernière syllabe du mot anglais est difficile à expliquer, mais elle est présente depuis les débuts de son utilisation ; peut-être provient-elle d'une modification en anglo-français. Entre le 16e et le 17e siècle, le mot est devenu un euphémisme courant pour « avoir des relations sexuelles avec » (un sens attesté dès le début du 15e siècle), ce qui a conduit à son abandon dans le langage poli.

"A captaine? Gods light these villaines wil make the word as odious as the word occupy, which was an excellent good worde before it was il sorted." [Doll Tearsheet in "2 Henry IV"]
« Un capitaine ? Par Dieu, ces vilains vont rendre ce mot aussi odieux que celui d'occuper, qui était un excellent mot avant d'être mal utilisé. » [Doll Tearsheet dans « 2 Henry IV »]

À la même époque, occupant pouvait également signifier « prostituée ». Lié : Occupied; occupying.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unoccupied

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