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Étymologie et Histoire de -sk

-sk

suffixe réflexif dans des mots d'origine danoise (comme bask, qui signifie littéralement "se baigner soi-même"), contracté de l'ancien norrois sik, pronom réflexif correspondant au gothique sik, à l'ancien haut allemand sih, au allemand sich "lui-même, elle-même, soi-même," issu de la racine indo-européenne *s(w)e- (à l'origine du latin se "lui-même;" voir idiom).

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À la fin du XIVe siècle, le verbe basken signifiait « se vautrer » (surtout dans l'eau chaude ou le sang), et son étymologie reste incertaine. The Middle English Compendium rejette l'idée qu'il provienne du vieux norrois baðask, qui signifie « se baigner » (en perdant la syllabe médiane). Ce verbe serait en fait réfléchi à partir de baða, qui veut dire « baigner » (voir bathe), combiné avec le proto-germanique *-sik, signifiant « soi-même » (à l'origine aussi du allemand sich, voir -sk).

Le sens « absorber une chaleur intense » semble provenir de l'utilisation du mot par Shakespeare, qui l'emploie pour parler du soleil dans « Comme il vous plaira » (1600). En lien : Basked; basking.

Dans les années 1580, le terme désigne une "forme de discours propre à un peuple ou un lieu". L'acception "phrase ou expression spécifique à une langue" apparaît dans les années 1620. Il provient du français idiome (16e siècle) et du latin tardif idioma, signifiant "une particularité linguistique".

Ce mot vient du grec idiōma, qui signifie "particularité, tournure propre" (Fowler note qu'une "manifestation du particulier" est "la traduction la plus proche du terme grec"). Il dérive de idioumai, qui signifie "s'approprier", et de idios, signifiant "personnel, privé" (en opposition à dēmosios, "public"). À l'origine, cela désignait quelque chose de "particulier à soi-même, qui nous appartient" (contrairement à allotrios).

Ce terme trouve ses racines dans la proto-langue indo-européenne (PIE) *swed-yo-, une forme suffixée de la racine *s(w)e-. Cette dernière était un pronom de troisième personne et réfléchi (renvoyant au sujet de la phrase), utilisé aussi pour désigner le groupe social du locuteur, soit "(nous) nous-mêmes". On la retrouve également en sanskrit svah, en avestique hva-, en vieux perse huva (signifiant "le sien"), et dans des expressions comme khva-data ("seigneur"), littéralement "créé de soi-même". D'autres exemples incluent le grec hos ("il, elle, cela"), le latin suescere ("habituer, se faire à quelque chose"), sodalis ("compagnon"), le vieux slavon d'église svoji ("le sien"), svojaku ("parent, proche"), le gothique swes ("le sien"), le vieux norrois sik ("soi-même"), l'allemand Sein, et l'ancien irlandais fein ("soi, lui-même").

[G]rammar & idiom are independent categories; being applicable to the same material, they sometimes agree & sometimes disagree about particular specimens of it; the most can be said is that what is idiomatic is far more often grammatical than ungrammatical, but that is worth saying, because grammar & idiom are sometimes treated as incompatibles .... [Fowler]
[La] grammaire et l'idiome sont des catégories indépendantes. Bien qu'elles puissent s'appliquer au même matériau, elles ne s'accordent pas toujours sur des exemples particuliers. On peut dire que ce qui est idiomatique est bien plus souvent grammatical que non grammatical, mais cela mérite d'être souligné, car la grammaire et l'idiome sont parfois considérés comme incompatibles... [Fowler]
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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of -sk

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