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Signification de clepsydra

horloge à eau; instrument de mesure du temps

Étymologie et Histoire de clepsydra

clepsydra(n.)

"horloge à eau de l'Antiquité grecque," années 1640, issu de la forme latinisée du grec klepsydra, dérivé de kleptein signifiant "voler, cacher" (voir kleptomania) + hydor signifiant "eau," provenant de la forme suffixée de la racine indo-européenne *wed- (1) qui signifie "eau ; humide."

C'est un dispositif qui mesure le temps en fonction de la quantité d'eau s'écoulant d'un récipient en terre cuite vers un autre à travers un petit trou (il fonctionne sur le même principe que le sablier). À Athènes, à l'époque classique, il était utilisé pour mesurer des intervalles de temps plus courts (probablement 30 minutes ou moins) que ceux mesurés par l'horloge solaire (six minutes semble avoir été le temps typique pour vider le récipient) et surtout pour réguler le temps imparti aux discours dans les tribunaux.

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On parle aussi de cleptomania, en 1830, formé à partir de mania + le grec kleptes signifiant « voleur, tricheur », dérivé de kleptein qui veut dire « voler, agir secrètement », lui-même issu de la racine indo-européenne *klep- signifiant « voler » (une extension de la racine *kel- (1) qui signifie « couvrir, cacher, sauver »). Ce mot est apparenté au latin clepere (« voler, écouter secrètement »), au vieux prussien au-klipts (« caché »), au vieux slavon de l'Église poklopu (« couverture, enveloppe »), au gothique hlifan (« voler ») et hliftus (« voleur »).

Au XIXe siècle, ce terme a été largement moqué comme une façon élégante de désigner le vol traditionnel, offrant aux privilégiés une excuse psychologique pour justifier les comportements criminels de ceux qui leur ressemblent.

There is a popular belief that some of the criminal laws under which the poor are rigorously punished are susceptible of remarkable elasticity when the peccadilloes of the rich are brought under judgment, and that there is some truth in the old adage which declares that "one man may steal a horse where another dare not look over the hedge." This unwholesome distrust is not likely to diminish if, in cases of criminal prosecutions where so-called respectable persons commit theft without sufficiently obvious motive for the act, they have their crime extenuated on the plea of kleptomania, as has recently occurred in several notable instances. ["Kleptomania," The Lancet, Nov. 16, 1861]
Il existe une croyance populaire selon laquelle certaines lois pénales, qui punissent sévèrement les pauvres, semblent étonnamment flexibles quand il s'agit de juger les petites fautes des riches. Beaucoup pensent qu'il y a du vrai dans l'adage ancien qui dit qu'« un homme peut voler un cheval là où un autre n'oserait même pas regarder par-dessus la haie ». Ce méfiance malsaine ne risque pas de s'estomper si, dans les affaires criminelles où des personnes soi-disant respectables commettent des vols sans motif évident, leur crime est atténué par le prétexte de la kleptomanie, comme cela a été le cas récemment dans plusieurs affaires notables. [« Kleptomania », The Lancet, 16 novembre 1861]

Le terme désigne une « machine pour mesurer et indiquer le temps de manière mécanique » (et depuis la fin des années 1940, aussi électroniquement). Il apparaît à la fin du 14e siècle sous la forme clokke, qui signifie à l'origine « horloge avec des cloches ». On pense qu'il provient du moyen néerlandais clocke (néerlandais klok), signifiant « une horloge », lui-même dérivé du vieux français du Nord cloque (vieux français cloke, français moderne cloche, « une cloche »). Ce mot vient du latin médiéval clocca, qui signifie « cloche », et pourrait avoir des racines celtiques (on peut le comparer à l'ancien irlandais clocc, au gallois cloch ou au mannois clagg, tous signifiant « une cloche »). Il aurait été popularisé par des missionnaires irlandais, à moins que ces mots celtiques ne soient issus du latin. En fin de compte, son origine serait imitative.

Quoi qu'il en soit, son origine est probablement échoïque, imitant le bruit des premières cloches à main en fer battu, de forme quadrilatérale, plutôt que le tintement des cloches circulaires en métal coulé plus récentes. [OED]

Ce mot a remplacé l'ancien anglais dægmæl, qui se compose de dæg (« jour ») et mæl (« mesure, marque ») (voir meal (n.1)). En latin, on utilisait le terme horologium, qui a donné le français horologe, l'espagnol reloj et l'italien oriolo, orologio. Les Grecs, quant à eux, se servaient d'une horloge à eau, appelée klepsydra (littéralement « voleur d'eau » ; voir clepsydra).

L'expression put (ou set) the clock back, qui signifie « revenir à un état ou un système antérieur », date de 1862. Le terme Round-the-clock (adjectif) apparaît en 1943, à l'origine pour désigner les alertes aériennes. L'expression face that would stop a clock, qui veut dire « être très laid », est attestée en 1886. (Des variantes comme break a mirror ou kill chickens apparaissent vers 1890.)

Je me souviens, je me souviens
De cette pension si triste,
De la petite fenêtre d'où
Le parfum du hachis venait le matin.
Je me rappelle le miroir brisé,
Le matelas aussi dur qu'une pierre,
La servante originaire du comté de Clare,
Dont le visage aurait arrêté une horloge.
[...] [The Insurance Journal, janvier 1886]
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Tendances de " clepsydra "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of clepsydra

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