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Signification de crucify

crucifier; mettre à mort en clouant sur une croix; torturer

Étymologie et Histoire de crucify

crucify(v.)

Au milieu du 14e siècle, le verbe « crucifier » désigne l'action de « mettre à mort en clouant ou en fixant quelqu'un à une croix ». Il provient du vieux français crucifer crucefiier (12e siècle, en français moderne crucifier), lui-même issu du latin vulgaire *crucificare, dérivé du latin tardif crucifigere, qui signifie « attacher à une croix ». Ce terme se compose de cruci, le datif du latin crux, signifiant « croix » (voir crux), et de figere, qui veut dire « fixer, attacher » (provenant de la racine indo-européenne *dheigw-, signifiant « coller, fixer »).

La crucifixion était une méthode d'exécution capitale très ancienne, considérée comme particulièrement honteuse par les Romains et les Grecs. Elle était généralement réservée aux esclaves et aux voleurs de grand chemin. Dans les écritures, le verbe pouvait aussi signifier « soumettre, mortifier » (la chair, etc.) dès le début du 14e siècle. Au fil du temps, il a pris un sens figuré pour désigner « le fait de tourmenter », une évolution qui apparaît dans les années 1620. On trouve aussi des termes connexes comme Crucified et crucifying.

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En 1814, le mot désigne "une croix", dérivant du latin crux qui signifie "croix". Son origine reste floue. Certains linguistes le rapprochent de l'irlandais cruach signifiant "tas, colline", du gaulois *krouka pour "sommet", du vieux norrois hryggr qui veut dire "épine dorsale", ou encore du vieil anglais hrycg pour "dos". Cependant, de Vaan exprime des doutes :

The Celtic and Gm. forms are often reconstructed as *kr(e)u-k-, but we find vacillating vocalism within Gm.; also, the meanings 'backbone' and 'heap' are not necessarily connected. Even if the words in *kruk- from Latin and Italo-Celtic belong together, the root structure does not look PIE (and a root enlargement k is unknown), and might be interpreted as a non-IE substratum word borrowed into Italo-Celtic. But Latin may also just have borrowed the word from a contemporary language.
Les formes celtiques et germaniques sont souvent reconstruites en *kr(e)u-k-, mais on observe une vocalisation hésitante dans les langues germaniques. De plus, les significations "épine dorsale" et "tas" ne sont pas nécessairement liées. Même si les mots dérivés de *kruk- en latin et en italo-celtique sont apparentés, la structure racinaire ne semble pas appartenir au proto-indo-européen (et une expansion de racine k est inconnue). On pourrait donc y voir un mot d'un substrat non indo-européen intégré à l'italo-celtique. Il est aussi possible que le latin ait simplement emprunté ce terme à une langue contemporaine.

Dans un sens figuré, le terme désignant "une difficulté centrale" apparaît en anglais dès 1718, avant même son utilisation littérale. Il pourrait provenir de l'expression latine crux interpretum, qui désigne un passage d'un texte difficile à interpréter, littéralement "le carrefour des interprètes". Toutefois, le Century Dictionary l'associe à "la croix en tant qu'instrument de torture, et par extension, à tout ce qui cause une grande perplexité ou frustration". L'acception élargie de "point central" est attestée dès 1888.

"une croix ou une représentation d'une croix avec la figure du Christ crucifié dessus," début du 13e siècle, issu de l'ancien français crucefix (12e siècle, français moderne crucifix), du latin cruci fixus "(celui) fixé à la croix" (voir crucify).

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Tendances de " crucify "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of crucify

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