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Signification de demonize

diaboliser ; présenter comme un démon ; vilipender

Étymologie et Histoire de demonize

demonize(v.)

"transformer en démon" (au sens littéral ou figuré), 1778, issu de demon + -ize ou peut-être du latin médiéval daemonizare. En grec, daimonizesthai signifiait "être sous l'emprise d'une divinité tutélaire," et dans le Nouveau Testament, "être possédé par un démon." On trouve aussi demonise. Lié : Demonized; demonizing; demonization (1799).

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Vers 1200, le mot désignait « un esprit maléfique, un être surnaturel malveillant, un incubus, un diable ». Il provient du latin daemon, qui signifie « esprit », lui-même issu du grec daimōn, signifiant « divinité, pouvoir divin ; dieu mineur ; esprit guide, divinité tutélaire » (parfois incluant les âmes des morts). Ce terme pouvait aussi désigner « le génie, le destin ou la fortune d'une personne ». Il trouve ses racines dans la proto-langue indo-européenne *dai-mon-, qui évoquait un « diviseur, pourvoyeur » (de fortunes ou de destinées), dérivant du verbe *da-, signifiant « diviser ».

Le sens maléfique du mot s'explique par son utilisation dans les traductions grecques chrétiennes et la Vulgate, où il désignait « le dieu des païens, idole païenne » ou encore « esprit impur ». Des auteurs juifs l'avaient déjà employé dans ce sens, en l'utilisant pour traduire shedim, qui signifie « seigneurs, idoles » dans la Septante. Dans l'Évangile selon Matthieu (chapitre 8, verset 31), on trouve daimones, traduit en vieil anglais par deofol et en moyen anglais par feend ou deuil. Un autre terme en vieil anglais pour désigner cela était hellcniht, littéralement « chevalier de l'enfer ».

Le sens habituel en grec ancien, « agent ou intelligence surnaturelle inférieure à un dieu, esprit ministre », est attesté en anglais dès les années 1560. On le trouve parfois écrit daemon ou daimon pour marquer la distinction. L'acception « personne destructrice ou hideuse » apparaît dans les années 1610, tandis que celle de « une agence maléfique personnifiée » (comme dans « rum », etc.) date de 1712.

Le Demon of Socrates (fin du XIVe siècle en anglais) désignait un daimonion, c'est-à-dire un « principe divin ou oracle intérieur ». Ses accusateurs, ainsi que plus tard les Pères de l'Église, ont cependant interprété cela différemment. Le Demon Star (1895) fait référence à Algol (voir ce terme).

Il s'agit d'un élément de formation de mots d'origine grecque utilisé pour créer des verbes. En moyen anglais, on le trouvait sous la forme -isen, dérivée de l'ancien français -iser/-izer, lui-même issu du latin tardif -izare, qui provient du grec -izein. Cet élément verbalisant indique l'action liée au nom ou à l'adjectif auquel il est attaché.

La variation entre -ize et -ise a commencé en ancien français et en moyen anglais, peut-être facilitée par quelques mots (comme surprise, voir ci-dessous) où la terminaison est française ou latine, et non grecque. Avec le renouveau classique, l'anglais a partiellement retrouvé l'orthographe grecque correcte -z- à la fin du 16e siècle. Cependant, l'édition de 1694 du dictionnaire de l'Académie française, qui fait autorité, a standardisé les orthographes en -s-, influençant ainsi l'anglais.

Au Royaume-Uni, malgré l'opposition qu'elle a rencontrée (du moins par le passé) de la part de l'Oxford English Dictionary, de l'Encyclopaedia Britannica, du Times of London et de Fowler, la forme -ise reste prédominante. Fowler pense que cela vise à éviter la difficulté de mémoriser la courte liste de mots courants non grecs qui doivent s'écrire avec un -s- (comme advertise, devise, surprise). L'anglais américain a toujours privilégié -ize. Cette variation orthographique concerne environ 200 verbes anglais.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of demonize

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