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Signification de fourth estate

la presse; le journalisme; les médias

Étymologie et Histoire de fourth estate

fourth estate(n.)

« La presse », à partir de 1824, et surtout dès 1831, en anglais britannique. Pour les trois autres, voir estate. Auparavant, le terme avait été utilisé dans divers sens qui n'ont pas perduré, comme « la foule » (1752), « les avocats » (1825). L'extension au domaine de la presse est peut-être une évolution de ce dernier sens.

Hence, through the light of letters and the liberty of the press, public opinion has risen to the rank of a fourth estate in our constitution; in times of quiet and order, silent and still, but in the collisions of the different branches of our government, deciding as an umpire with unbounded authority. ["Memoir of James Currie, M.D.," 1831]
Ainsi, grâce à l'éclairage des lettres et à la liberté de la presse, l'opinion publique a accédé au rang de quatrième pouvoir dans notre constitution ; en temps de paix et d'ordre, silencieuse et discrète, mais dans les conflits entre les différentes branches de notre gouvernement, elle tranche en arbitre avec une autorité sans bornes. [« Mémoire de James Currie, M.D. », 1831]
[Newspapers] began to assume some degree of political importance, during the civil wars of the seventeenth century, in England; but it is not until within the last fifty years that they have become, — as they are now justly styled, — a Fourth Estate, exercising a more powerful influence on the public affairs of the countries in which they are permitted to circulate freely, than the other three put together. [Alexander H. Everett, "Address to the Phi Beta Kappa Society of Bowdoin College," 1834]
[Les journaux] ont commencé à revêtir une certaine importance politique pendant les guerres civiles du XVIIe siècle en Angleterre ; mais ce n'est que depuis une cinquantaine d'années qu'ils sont devenus, — comme on les appelle à juste titre aujourd'hui, — un Quatrième Pouvoir, exerçant une influence sur les affaires publiques des pays où ils circulent librement, plus puissante que celle des trois autres réunis. [Alexander H. Everett, « Discours devant la société Phi Beta Kappa du collège de Bowdoin », 1834]

Entrées associées

Au début du 13e siècle, le mot désigne "le rang, la position, l'état d'une personne." Il provient de l'anglo-français astat et de l'ancien français estat, qui signifient "état, position, condition, santé, statut, domaine légal" (utilisé au 13e siècle, et en français moderne état). Ce terme trouve ses racines dans le latin status, qui évoque "l'état ou la condition, la position, le lieu, ainsi que la position sociale de l'aristocratie." Cette origine remonte à la racine indo-européenne *sta-, qui signifie "se tenir debout, rendre ou être ferme."

Pour l'e- non étymologique, voir e-. Le sens de "propriété" apparaît à la fin du 14e siècle, dérivant de l'idée de "prospérité matérielle." L'application spécifique à "la propriété foncière" (généralement de grande taille) est attestée pour la première fois en anglais américain dans les années 1620. Un mot autochtone pour désigner cela était le moyen anglais ethel (ancien anglais æðel), qui signifie "terre ou domaine ancestral, patrimoine." L'acception "biens collectifs d'une personne décédée ou d'un débiteur" date de 1830.

Les trois estates (en Suède et en Aragon, quatre) conçues comme des ordres dans le corps politique émergent à la fin du 14e siècle. En France, ils regroupent le clergé, la noblesse et les bourgeois. En Angleterre, ils sont à l'origine le clergé, les barons et le peuple, puis évoluent vers les Lords Spirituels, les Lords Temporels et les communes. Pour le terme Fourth Estate, voir four.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of fourth estate

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