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Signification de garbage

déchets; ordures; choses sans valeur

Étymologie et Histoire de garbage

garbage(n.)

« déchets, saleté », 1580s ; plus tôt « giblets, déchets d’un oiseau, parties inutilisables d’un animal (tête, pattes, etc.) utilisées comme nourriture humaine » (début du 15e siècle, dans les premières utilisations aussi gabage, garbish, garbidge), d’origine inconnue. Le dictionnaire Oxford English Dictionary suggère qu’il provient probablement de l’anglo-français, comme beaucoup d’autres mots trouvés dans les premiers livres de cuisine. Dans son sens de « matière résiduelle, déchets », il a été influencé par et partiellement confondu avec garble (voir cette entrée) dans son ancien sens de « retirer les impuretés des épices ». En moyen anglais, on trouvait le nom dérivé garbelage, mais il n’est attesté que comme l’action de retirer les déchets, et non comme le matériel lui-même.

Il est possible que le mot anglais provienne à l’origine d’un dérivé de l’ancien français garbe/jarbe, signifiant « gerbe de blé, faisceau de gerbes », bien que le lien de sens soit difficile à établir. Ce mot vient du proto-germanique *garba- (source également du néerlandais garf, de l’allemand garbe « gerbe »), lui-même issu du proto-indo-européen *ghrebh- (1) « saisir, atteindre » (voir grab (v.)).

« Dans l’usage américain moderne, le terme garbage est généralement restreint aux déchets de cuisine et de légumes » [Craigie]. Utilisé de manière figurée pour désigner des « choses sans valeur, offensantes » dès les années 1590. Garbage can date de 1901. Garbage collector, signifiant « éboueur », apparaît en 1872 ; l’abréviation australienne garbo est attestée depuis 1953. Garbology, ou « étude des déchets en tant que science sociale », émerge en 1976, et garbologist est utilisé depuis 1965.

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Au début du XVe siècle, le verbe « garbler » signifiait « inspecter et enlever la saleté et les impuretés des épices ». Il provient de l’anglo-français garbeler, qui signifie « tamiser » (fin du XIVe siècle), et est directement issu du latin médiéval, du catalan et de l’italien garbellare. Son origine remonte à l’arabe gharbal, qui veut dire « tamiser », et est lié à kirbal, signifiant « passoire ». Ce dernier pourrait lui-même dériver du latin tardif cribellum, un diminutif de cribrum, qui se traduit par « passoire » (provenant de la racine indo-européenne *krei-, signifiant « tamiser »). Il semble que ce terme ait été largement utilisé par les commerçants méditerranéens, comme en témoignent les équivalents italiens garbellare et espagnols garbillare, qui signifient tous deux « tamiser les grains ».

In later-medieval Europe, pepper and ginger and some other spices were always imports from the Arabic-speaking Eastern Mediterranean, and the same goes for many botanical drugs, and a few expensive colorants. The spices, drugs and colorants had variable amounts of natural chaff residuals and occasionally had unnatural added chaff. ["English Words of Arabic Ancestry"]
Dans l’Europe médiévale tardive, le poivre, le gingembre et d’autres épices étaient toujours importés de la Méditerranée orientale, où l’on parlait arabe. Il en allait de même pour de nombreux médicaments botaniques et quelques colorants coûteux. Ces épices, drogues et colorants contenaient souvent des résidus naturels de balle et, parfois, des impuretés ajoutées de manière artificielle. [« English Words of Arabic Ancestry »]

À partir de la fin du XVe siècle, le verbe a pris un sens plus général, désignant « le tri des parties fines » de n’importe quel objet, puis « l’élimination de ce qui est jugé inacceptable ». Il a ensuite évolué pour signifier « déformer un propos dans un but malveillant ou pour donner une fausse impression », notamment en ce qui concerne la langue (dans les années 1680). On trouve aussi le terme Garbled et garbling. En moyen anglais, garbeler (de l’anglo-français garbelour) désignait un « fonctionnaire chargé de tamiser les épices et parfois d’autres denrées sèches » (début du XVe siècle). Ce sens est attesté dès les années 1690 pour désigner « une personne qui mélange ou déforme les mots ou la langue ».

Le verbe « saisir de force ou brutalement » est attesté dans les années 1580, probablement issu du moyen néerlandais ou du moyen bas-allemand grabben, qui signifie « attraper ». Ce terme provient du proto-germanique *grab- ou *grap-, à l'origine également de l'ancien anglais græppian (« saisir »), de l'ancien saxon garva et de l'ancien haut allemand garba (« gerbe »), désignant littéralement « ce qui est rassemblé ». On le relie au proto-indo-européen *ghrebh- (1), qui signifie « saisir » ou « atteindre » et qui a donné en sanskrit grbhnati (« saisit »), en vieux perse grab- (« saisir » en tant que possession ou prisonnier), en vieux slavon grabiti (« saisir, voler ») et en lituanien grėbti (« ratisser »). L'idée de « se procurer par des méthodes peu scrupuleuses » a été renforcée par l'expression grab game, un type d'escroquerie attesté depuis 1846. On trouve aussi les formes Grabbed et grabbing.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of garbage

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