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Signification de invitation

invitation à un événement; demande de présence; sollicitation

Étymologie et Histoire de invitation

invitation(n.)

Au milieu du 15e siècle, le mot désignait « l’acte d’inviter, la sollicitation ». Il provient du latin invitationem (au nominatif invitatio), qui signifie « une invitation, une incitation, un défi ». C’est un nom d’action dérivé du participe passé de invitare, qui signifie « inviter, traiter, divertir », et qui avait à l’origine le sens de « être agréable envers ». Ce verbe est composé de in-, qui signifie « vers » (provenant de la racine indo-européenne *en, signifiant « dans »).

La seconde partie du mot reste obscure. Watkins propose qu’elle pourrait être une forme suffixée de la racine indo-européenne *weie-, qui signifie « poursuivre quelque chose avec ardeur » (voir gain (v.)). De son côté, de Vaan la relie également à une forme indo-européenne signifiant « poursuivi ». Le sens « la forme orale ou écrite par laquelle une personne est invitée » apparaît dans les années 1610.

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Dans les années 1520, le verbe « gagner » a pris le sens de « obtenir un profit », emprunté au français gagner. Ce mot vient de l’ancien français gaaignier, qui signifiait « gagner, acquérir », mais aussi « commercer, capturer, remporter » ou encore « travailler la terre, cultiver les champs ». Ses racines plongent dans le francique *waidanjan, qui évoquait l’idée de « chasser, chercher de la nourriture », mais aussi de « faire paître, faire paître du bétail ». On le retrouve dans le proto-germanique *waithanjan, qui signifie « chasser, piller », dérivant de *waithjo-, soit « la poursuite, la chasse ». Ce dernier a donné naissance à des mots similaires dans d’autres langues, comme l’ancien anglais waþ (chasse), l’allemand Weide (pâturage), ou le vieux norrois veiðr (chasse, pêche, prise de poisson).

Cette évolution s’inscrit dans une racine indo-européenne, *weie-, qui évoquait l’idée de « poursuivre avec ardeur, désirer ». Les dérivés nommés exprimaient souvent des notions de « force, pouvoir », en lien avec *wi-ro-, signifiant « homme » (voir virile). On trouve des cognats dans d’autres langues, comme le sanskrit padavi- (trace, chemin, sentier) et veti- (suit, s’efforce, conduit), l’avestique vateiti (suit, chasse), le grec hiemai (se déplacer en avant, s’efforcer, désirer), le lituanien vyti (poursuivre, chasser), ou encore l’ancien anglais wað (chasse, traque).

Le sens « obtenir par l’effort ou la lutte » émerge dans les années 1540, suivi dans les années 1570 par l’idée intransitive de « réaliser un profit, faire des gains ». L’expression « arriver à » apparaît vers 1600. Concernant les horlogers, on l’utilise dès 1861. On note aussi des formes dérivées : Gained (gagné) et gaining (gagnant). L’expression gain on (« se rapprocher ») date de 1719, tandis que gain ground (« prendre de l’avance ») est attestée dans un contexte militaire dès les années 1620.

Cette expression latine, utilisée pour parler de la création littéraire ou artistique, signifie "sans inspiration," littéralement "Minerve à contrecœur." En d'autres termes, cela évoque l'idée de créer sans l'inspiration de la déesse de la sagesse. Le mot invitus vient du latin et signifie "contre la volonté, réticent," et selon de Vaan, il provient d'un ancien mot indo-européen *n-uih-to- qui signifie "non tourné vers, ne poursuivant pas." Ce terme est lié à l'origine du mot invitation. Dans cette expression, Minervā est à l'ablatif absolu, se référant à Minerva.

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Tendances de " invitation "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of invitation

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