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Signification de oppress

opprimer; écraser; soumettre

Étymologie et Histoire de oppress

oppress(v.)

À la fin du XIVe siècle, le verbe oppressen signifiait « presser indûment, accabler, alourdir », mais aussi, de manière figurée, « submerger, surmonter » (en parlant de la maladie, du chagrin, etc.). Il pouvait également désigner l'action de « charger quelqu'un de contraintes cruelles, injustes ou déraisonnables, traiter quelqu'un avec injustice ou sévérité excessive, ou encore maintenir quelqu'un sous un pouvoir injuste ». Ce mot vient du vieux français opresser, qui signifiait « opprimer, affliger, tourmenter, étouffer » (au XIIIe siècle). Son origine remonte au latin médiéval oppressare, une forme fréquente du verbe latin opprimere, qui voulait dire « presser contre, presser ensemble, presser vers le bas ». Dans un sens figuré, il pouvait aussi signifier « écraser, réprimer, soumettre, poursuivre sans relâche » (et dans le latin tardif, il pouvait même désigner « le viol »). Ce verbe est formé à partir de la forme assimilée de ob, qui signifie « contre » (voir ob-), et de premere, qui signifie « presser, maintenir fermement, couvrir, entasser, comprimer » (provenant de la racine indo-européenne *per- (4), qui signifiait « frapper »). En moyen anglais, il pouvait aussi signifier « violer ». On trouve des termes liés comme Oppressed et oppressing.

It is the due [external] restraint and not the moderation of rulers that constitutes a state of liberty; as the power to oppress, though never exercised, does a state of slavery. [St. George Tucker, "View of the Constitution of the United States," 1803]
C'est la contrainte [externe] appropriée et non la modération des dirigeants qui constitue un État de liberté ; car le pouvoir d'opprimer, même s'il n'est jamais exercé, crée un État d'esclavage. [St. George Tucker, « View of the Constitution of the United States », 1803]

Entrées associées

"pondéré ou écrasé," physiquement ou mentalement, à la fin du 14e siècle, adjectif au participe passé dérivé de oppress.

Ovirredyn with a carte-wheel, The chyld oppressyd lay in the streete deed. [John Lydgate "Lives of Ss. Edmund & Fremund and the Extra Miracles of St. Edmund," mid-15c.] 
Écrasé par une roue de chariot, L'enfant opprimé gisait dans la rue, mort. [John Lydgate "Vies des saints Édouard et Fremund et les miracles supplémentaires de saint Édouard," milieu du 15e siècle.] 

Dans les années 1640, le mot « oppressif » désignait quelque chose de « déraisonnablement ou injustement accablant ». Il vient du latin médiéval oppressivus, dérivé de oppress-, la forme du participe passé de opprimere, qui signifie « presser contre, presser ensemble, presser vers le bas ». Au sens figuré, cela évoque l'idée de « écraser, réprimer, soumettre, poursuivre sans relâche » (voir oppress). L'idée d'être « enclin à opprimer, tyrannique » apparaît en 1712, tout comme celle de « lourd, accablant » (en référence à la peine, au chagrin, à la chaleur, etc.). On trouve aussi les termes liés : Oppressively et oppressiveness.

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Tendances de " oppress "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of oppress

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