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Signification de perch

perchoir; poisson-perche; se percher

Étymologie et Histoire de perch

perch(n.1)

"tige ou perche sur laquelle un oiseau se pose et se repose," à la fin du 13e siècle, désignant à l'origine simplement "une perche, un bâton, un pieu." Ce terme provient du vieux français perche, qui désignait une "unité de mesure linéaire" (5,5 yards), mais aussi une "tige de mesure, perche, barre" utilisée pour évaluer cette longueur (13e siècle). Il dérive du latin pertica, signifiant "perche, long bâton, tige de mesure," et est lié à l'osque perek (qui signifie "perche") et à l'ombrien perkaf (qui se traduit par "brins, tiges"). Le sens "barre fixée horizontalement pour qu'un faucon ou un oiseau apprivoisé puisse se reposer" est attesté dès la fin du 14e siècle. Cela a conduit à l'idée plus générale de "tout objet sur lequel un oiseau peut se poser ou se reposer" (fin du 15e siècle). L'utilisation figurée pour désigner "une position élevée ou sécurisée" apparaît dans les années 1520.

perch(n.2)

Poisson d'eau douce à épines, communément appelé, vers 1300, perche, dérivant de l'ancien français perche, lui-même issu du latin perca signifiant "perche," qui provient du grec perkē désignant "une perche." Ce terme grec vient de perknos, signifiant "tacheté, ayant des taches sombres," et remonte à la racine indo-européenne *perk- qui évoque "tacheté, ponctué." Cette même racine a donné naissance à des mots dans d'autres langues, comme le sanskrit prsnih signifiant "tacheté, bigarré," ou le grec perkazein qui veut dire "devenir sombre." On retrouve souvent cette racine dans les noms d'animaux. À titre de comparaison, en moyen irlandais, on a erc, et en gallois, erch qui signifient "tacheté, rouge foncé ; saumon, truite," mais aussi "vache, lézard." En vieil haut allemand, on trouve forhana, et en vieil anglais, forne qui désignent tous deux la "truite."

perch(v.)

"se percher, se poser ou se poser comme sur un perchoir ; occuper une position élevée," à la fin du 14e siècle, issu du vieux français perchier "s'asseoir sur un perchoir" (pour un oiseau), dérivé de perche (nom) ; voir perch (n.1). Lié : Perched; perching.

perch(n.3)

"mesure de terre équivalente à un carré de perche linéaire" (généralement 160 à l'acre), fin du 14e siècle, plus tôt "bâton de mesure de terre" (vers 1300), issu du vieux français perche "unité de mesure linéaire" (5,5 yards), également "bâton de mesure, perche, barre" utilisée pour mesurer cette longueur (13e siècle), du latin pertica "perche, long bâton, règle de mesure," lié à l'osque perek "perche," à l'ombrien perkaf "brindilles, perches." C'est le même mot que perch (n.1).

Entrées associées

À la fin du 14e siècle, perken signifiait "se rendre élégant ou soigné," peut-être littéralement "se percher sur un arbre," dérivant de l'ancien français du Nord perquer qui signifie "se percher" (en français moderne, percher; voir perch (n.1), et comparer avec perk (n.1)). L'idée évoquée est celle d'un oiseau qui lisse son plumage. Le sens de "élever rapidement, tenir droit avec élégance" est attesté dès les années 1520. L'expression perk up, signifiant "retrouver de l'entrain," apparaît dans les années 1650. Lié : Perked; perking.

Þe popeiayes perken and pruynen for proude On peren and pynappel.
["Susannah," Scottish alliterative poem, c. 1390]
Þe popeiayes perken and pruynen for proude On peren and pynappel.
["Susannah," poème écossais en allitération, vers 1390]

Unité de mesure standard de longueur en anglais, le mot provient du moyen anglais yerd, lui-même issu de l'ancien anglais gerd (dans le dialecte mercien) et gierd (dans le dialecte du Wessex). À l'origine, il désignait une « tige, un bâton, une perche », mais il a également été utilisé comme mesure de longueur. Ses racines plongent dans le proto-germanique *gazdjo, qui signifie « bâton, tige », et on le rattache à la racine indo-européenne *ghazdh-o-, signifiant « tige, bâton, perche ». Cette dernière a également donné naissance au latin hasta, qui signifie « hampe, bâton ».

Dans le domaine nautique, le terme yard-arm désigne une longue perche effilée aux deux extrémités, fixée au mât d'un navire et à partir de laquelle certaines voiles sont suspendues. Ce sens original de « tige, bâton » est resté, même si le mot lui-même a évolué. L'utilisation de yard dans le jargon maritime apparaît à la fin du XIIIe siècle, comme en témoigne l'expression man the yards et d'autres formulations similaires.

En tant qu'unité de longueur, au temps anglo-saxon, elle représentait une mesure de terre d'environ 5 mètres (plus tard appelée rod (n.), pole ou perch (n.1)). La mesure du yard équivalente à trois pieds est attestée dès la fin de l'ancien anglais. À partir de la fin du XIVe siècle, elle est devenue une mesure standard pour le tissu. Pour le commerce, une mesure approximative équivalente était l'ell de 45 pouces, ainsi que le verge.

En moyen anglais, yerd (ancien anglais gierd) désignait aussi une parcelle de terre, un « yard de terre ». Cette mesure variait, mais elle correspondait souvent à environ 30 acres, soit un quart de hide.

Parmi les cognats germaniques, on trouve l'ancien saxon gerda, l'ancien frison ierde, le néerlandais gard signifiant « tige ». En vieil haut allemand, on a garta, et en allemand moderne gerte, qui signifie « baguette, brindille ». En vieux norrois, gaddr désignait une « épine, piqûre, clou ».

Dans le langage familier américain, le sens de « cent dollars » est attesté dès 1926. Au Moyen Âge et par la suite, le mot a également été utilisé comme euphémisme pour désigner le « pénis », comme dans « Love's Labour's Lost », acte V, scène ii, vers 676.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of perch

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