Étymologie et Histoire de prostaglandin

Dans les années 1690, le mot vient du français glande (ancien français glandre signifiant « une glande », utilisé au 13e siècle), lui-même dérivé du latin glandula, qui désignait « la glande de la gorge, une amygdale ». Ce terme est un diminutif de glans (au génitif glandis), qui signifie « gland, noix » ou « boule en forme de gland ». Il provient de la racine indo-européenne *gwele- (2), qui signifie « gland » et a également donné naissance à des mots similaires dans d'autres langues, comme le grec balanos, l'arménien kalin et le vieux slavon de l'Église zelodi, tous signifiant « gland ». En lituanien, on trouve gilė, qui signifie également « gland ». La forme anglaise antérieure était glandula (vers 1400). Au moyen anglais, on utilisait aussi glandele, qui désignait une « glande enflammée » (vers 1400). Le terme a ensuite été étendu des amygdales aux glandes en général.

"la glande prostatique," années 1640, issu du français prostate, lui-même tiré du latin médiéval prostata signifiant "la prostate," qui provient du grec prostatēs (adēn) pour "glande prostatique." Ce terme grec prostatēs se traduit par "leader, dirigeant, gardien ; celui qui se tient devant," et vient de proistanai qui signifie "placé devant." On le décompose en pro, signifiant "devant" (issu de la racine indo-européenne *per- (1) qui évoque le mouvement vers l'avant, donc "en face de, devant") et histanai qui veut dire "faire tenir debout," dérivant lui-même de la racine indo-européenne *sta- signifiant "se tenir debout, rendre ou être ferme." La prostate a ainsi été nommée en raison de sa position à la base de la vessie, juste devant son ouverture. En lien avec cela : Prostatic.

Élément de formation de mots en chimie, indiquant généralement une substance neutre, un antibiotique, une vitamine ou une hormone. C'est une modification et un usage spécialisé de -ine (2).