Publicité

Signification de punchy

énergique; nerveux; irritable

Étymologie et Histoire de punchy

punchy(adj.1)

"nervously anxious; irritable from fatigue," 1937, issu de punch (v.) + -y (2). Peut-être à l'origine une abréviation de punch-drunk. Lié : Punchily; punchiness.

punchy(adj.2)

"plein de vigueur," 1926, issu de punch (n.3) + -y (2). Lié : Punchily; punchiness.

Entrées associées

« Pousser, bousculer ; » aussi, « pousser ou conduire (du bétail, etc.) en piquant et en poussant », à la fin du 14e siècle, issu de l’ancien français ponchonner « donner un coup, piquer, estampiller », dérivé de ponchon « outil pointu, arme perforante » (voir punch (n.1)).

Le sens « percer, faire un ou plusieurs trous avec un poinçon, embosser avec un outil » apparaît au début du 15e siècle ; celui de « poignarder, percer » se développe au milieu du 15e siècle. Lié : Punched; punching.

Le sens spécialisé « frapper avec le poing, asséner un coup, battre à coups de poing » est attesté dans les années 1520. À comparer avec le latin pugnare « se battre à coups de poing », issu d’une racine signifiant « percer, piquer ». En anglais, cette évolution de sens s’est probablement aussi faite sous l’influence de punish : Punch ou punsch pour punish se retrouve dans des documents du 14e au 15e siècle :

punchyth me, Lorde, and spare my blyssyd wyff Anne. [Coventry Mystery Plays, late 15c.]
punchyth me, Lorde, and spare my blyssyd wyff Anne. [Coventry Mystery Plays, fin du 15e siècle]

Exprimer punch (someone) out « frapper (quelqu’un) » date de 1971. L’expression punch un ticket, etc., « percer un trou pour indiquer son utilisation » apparaît au milieu du 15e siècle. Quant à punch the clock « enregistrer son arrivée ou son départ d’un lieu de travail à l’aide d’un dispositif de chronométrage automatique », elle date de 1900.

There are time recorders for checking the minute of arrival and departure of each office employee—machines that operate with clock attachment and which in response to worker's punch print on tabular sheets of paper his promptnesses and delinquencies. [Richard Lord, "Running an Office by Machinery," in System, September 1909]
Il existe des enregistreurs de temps pour vérifier l’heure d’arrivée et de départ de chaque employé de bureau—des machines qui fonctionnent avec un mécanisme d’horloge et qui, en réponse au coup de poinçon de l’ouvrier, impriment sur des feuilles de papier tabulaires ses ponctualités et ses retards. [Richard Lord, « Running an Office by Machinery », dans System, septembre 1909]
Perhaps you are some great big chief, who has a lot to say.
Who lords it o'er the common herd who chance to come your way;
Well, here is where your arrogance gets a dreadful shock,
When you march up, like a private, salute, and PUNCH THE CLOCK.
[from "Punch the Clock," by "The Skipper," The Commercial Telegraphers' Journal, May 1912]
Peut-être êtes-vous un grand chef, qui a beaucoup à dire.
Qui domine la foule commune croisant votre chemin ;
Eh bien, voici où votre arrogance subit un terrible choc,
Quand vous avancez, comme un simple soldat, saluez, et PUNCH THE CLOCK.
[extrait de « Punch the Clock », par « The Skipper », The Commercial Telegraphers' Journal, mai 1912]

C'est un suffixe adjectival très courant qui signifie « plein de, couvert de, ou caractérisé par » ce que désigne le nom. Il vient du moyen anglais -i, lui-même issu de l'ancien anglais -ig, du proto-germanique *-iga-, et du proto-indo-européen -(i)ko-, un suffixe adjectival apparenté à des éléments grecs comme -ikos et latins comme -icus (voir -ic). Parmi les cognats germaniques, on trouve le néerlandais, le danois, l'allemand -ig, et le gothique -egs.

Ce suffixe a été utilisé dès le 13e siècle avec des verbes (drowsy, clingy), et au 15e siècle, il a commencé à apparaître avec d'autres adjectifs (crispy). Il est surtout employé avec des monosyllabes ; avec des mots de plus de deux syllabes, l'effet a tendance à devenir comique.

*

Des formes variantes en -y pour les adjectifs courts et courants (vasty, hugy) ont aidé les poètes après la perte du -e, qui était grammaticalement vide mais métriquement utile, à la fin du moyen anglais. Les poètes ont alors adapté ces formes en -y, souvent de manière artistique, comme dans le vers de Sackville : « The wide waste places, and the hugy plain. » (and the huge plain aurait été un obstacle métrique).

Après la critique de Coleridge, qui voyait ce suffixe comme un artifice archaïque, les poètes ont abandonné des mots comme stilly (Moore a probablement été le dernier à l'utiliser, avec « Oft in the Stilly Night »), paly (que Keats et Coleridge avaient tous deux employés) et d'autres encore.

Jespersen, dans sa « Modern English Grammar » (1954), mentionne également bleaky (Dryden), bluey, greeny, ainsi que d'autres mots de couleur, lanky, plumpy, stouty, et l'argot rummy. Il note que Vasty ne survit, selon lui, que par imitation de Shakespeare ; cooly et moisty (Chaucer, donc Spenser) sont, quant à lui, totalement obsolètes. Cependant, il observe que dans quelques cas (haughty, dusky), ces formes semblent avoir remplacé les plus courtes.

    Publicité

    Tendances de " punchy "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

    Partager "punchy"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of punchy

    Publicité
    Tendances
    Publicité