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Signification de unasked

non demandé; non sollicité; sans invitation

Étymologie et Histoire de unasked

unasked(adj.)

Vers 1200, le terme désignait une action "non sollicitée, non demandée, faite sans invitation," formé à partir de un- (1) signifiant "non" et du participe passé de ask (v.). En vieil anglais, on trouvait ungeaxod. Au milieu du 15e siècle, il a évolué pour signifier "qui n'a pas été demandé."

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En moyen anglais, on trouve asken, issu de l'ancien anglais ascian, qui signifie « demander, appeler pour obtenir une réponse, faire une requête ». Auparavant, on utilisait ahsian. Cette forme provient du proto-germanique *aiskojanan, qui a également donné naissance à des mots similaires en vieil saxon (escon), en vieux frison (askia), en moyen néerlandais (eiscen), en néerlandais moderne (eisen), en vieux haut allemand (eiscon), et en allemand moderne (heischen). Tous ces termes partagent l'idée de « demander » ou « poser une question ». Leur origine commune remonte à la racine indo-européenne *ais-, qui signifie « désirer, vouloir ». On la retrouve aussi en sanskrit avec icchati (« cherche, désire »), en arménien avec aic (« enquête »), en vieux slavon chrétien avec iskati (« chercher »), et en lituanien avec ieškau, ieškoti (« chercher »).

En anglais, la forme a été influencée par un cognat scandinave, comme le danois æske. L'ancien anglais aurait évolué par des changements phonétiques normaux vers ash ou esh, qui étaient des variantes dialectales dans le Midlands et le sud-ouest de l'Angleterre. Le dialecte moderne ax remonte aussi à l'ancien anglais acsian et était une variante littéraire acceptée jusqu'à environ 1600. On trouve également Asked et asking comme formes liées.

En ancien anglais, on utilisait aussi fregnan ou frignan, qui exprimaient plus directement l'idée de « questionner, s'enquérir ». Ces mots proviennent de la racine indo-européenne *prek-, qui est à l'origine de nombreux termes signifiant « demander » dans la plupart des langues indo-européennes (voir pray). L'expression If you ask me, qui signifie « à mon avis », est attestée depuis 1910.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unasked "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unasked

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