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Signification de uncommunicative

réservé; peu communicatif; taciturne

Étymologie et Histoire de uncommunicative

uncommunicative(adj.)

"pas disposé à partager ses pensées," années 1690, dérivé de un- (1) "non" + communicative. Incommunicative apparaît dans les années 1660, issu de in- (1). Lié : Uncommunicativeness.

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À la fin du XIVe siècle, le terme désignait "celui qui communique". Il provient du français communicatif, lui-même dérivé du latin communicat-, qui est la racine du participe passé de communicare. Ce verbe signifie "partager, répartir, communiquer, transmettre des informations, s'unir ou participer à quelque chose", et se traduit littéralement par "rendre commun". Il est lié à communis, qui signifie "commun, public, général" (voir common (adj.)). Le sens de "bavard, peu réservé, prêt à converser" apparaît dans les années 1650. Un terme connexe est Communicativeness.

Le préfixe qui signifie « non, opposé à, sans » (on le retrouve aussi sous les formes im-, il-, ir- par assimilation de -n- avec la consonne suivante, une tendance qui a commencé dans le latin tardif), vient du latin in- signifiant « non ». Il est apparenté au grec an-, à l’ancien anglais un-, tous issus de la racine indo-européenne *ne- qui signifie « non ».

En ancien français et en moyen anglais, on utilisait souvent en-, mais la plupart de ces formes n'ont pas survécu en anglais moderne. Celles qui subsistent (enemy, par exemple) ne sont plus perçues comme négatives. En anglais, la règle générale a été d'utiliser in- avec les éléments d'origine latine évidente, et un- avec les éléments natifs ou adaptés.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of uncommunicative

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