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Étymologie et Histoire de unequity

unequity(n.)

fin du 14e siècle, unequite, "méchanceté;" vers 1400, "injustice;" voir un- (1) "non" + equity.

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Au début du XIVe siècle, le terme equite désignait la "qualité d'être égal ou juste, l'impartialité." Vers la fin du XIVe siècle, il a évolué pour signifier "ce qui est également juste pour toutes les parties concernées." Ce mot vient du vieux français equite (XIIIe siècle), lui-même dérivé du latin aequitatem (au nominatif aequitas), qui évoquait "la relation uniforme d'une chose à d'autres, l'égalité, la conformité, la symétrie." Il pouvait aussi faire référence à "la conduite juste ou équitable envers autrui," issu de aequus, signifiant "égal, juste" (voir equal (adj.)).

Dans le domaine juridique, il a pris le sens de "l'équité dans l'ajustement des intérêts conflictuels; la résolution des litiges selon les principes de la bonne conscience" (natural equity), à la fin du XIVe siècle. Ce concept provient du latin naturalis aequitas, qui désignait les principes généraux de justice corrigeant ou complétant les codes légaux. Ces principes étaient "guidés par la bienveillance, tandis que justitia ne cède à autrui que ce qui lui est strictement dû," selon Lewis & Short.

De là, en Angleterre et aux États-Unis, le terme a aussi désigné "la justice fondée sur de tels principes, le système juridique déterminant ce qui est juste et ce qui ne l'est pas," ainsi qu'"un tribunal ou une juridiction où ces doctrines sont appliquées" (années 1590).

En latin, æquitas pouvait également signifier "un état d'esprit calme et serein; la modération, l'équilibre de caractère."

The L. æquitas was somewhat influenced in meaning by being adopted as the ordinary rendering of Gr. ἐπιεικεια ...,which meant reasonableness and moderation in the exercise of one's rights, and the disposition to avoid insisting on them too rigorously. [OED]
Le terme latin æquitas a été influencé dans son sens en étant adopté comme traduction courante du grec ἐπιεικεια, qui évoquait la raisonnabilité et la modération dans l'exercice de ses droits, ainsi que la disposition à éviter d'insister trop rigoureusement sur ceux-ci. [OED]

À partir des années 1620, il a été utilisé pour désigner "un droit équitable, celui auquel on a légitimement droit," en particulier un droit reconnu par les tribunaux d'équité, mais non prévu par le droit commun ou la législation (comme certains droits de propriété des épouses). Le terme Equities, désignant "les actions ordinaires d'une société à responsabilité limitée," conférant certains droits sur les actifs et les bénéfices, est attesté dès 1904.

Dans les années 1980, il a pris des significations élargies en sociologie, par exemple : "l'allocation des avantages dans divers domaines politiques de manière à garantir aux groupes, aux personnes et aux lieux au moins un niveau minimal de bénéfices pour satisfaire les besoins fondamentaux" [Stuart S. Nagel, "Equity as a Policy Goal," 1983].

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unequity

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