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Signification de unfeeling

insensible; froid; sans compassion

Étymologie et Histoire de unfeeling

unfeeling(adj.)

« dépourvu de sentiments bienveillants ou tendres, sans sympathie pour les autres », attesté à la fin du 14e siècle (impliqué dans unfeelingly), formé à partir de un- (1) « non » + le participe présent de feel (v.) « réagir avec sympathie ou compassion ». Lié : Unfeelingness. Utilisé aussi comme nom pour désigner la « perte de sensation » (début du 15e siècle).

À la fin de l’anglais ancien, on trouvait unfelende signifiant « sans sensation » ; en moyen anglais, il existait un verbe unfeel qui voulait dire « être insensible, ne pas ressentir » (début du 14e siècle), ainsi que unfeelingness pour « insensibilité, perte de sensation ».

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En vieil anglais, felan signifie « toucher ou avoir une expérience sensorielle de quelque chose ; percevoir, ressentir (quelque chose) ». À la fin du vieil anglais, il prend le sens de « avoir une perception mentale ». Ce mot vient du proto-germanique *foljanan, qui a également donné en vieux saxon gifolian, en vieux frison fela, en néerlandais voelen, en vieux haut allemand vuolen, en allemand moderne fühlen (« sentir »), et en vieux norrois falma (« tâtonner »). Son origine est incertaine, mais il pourrait dériver d'une racine indo-européenne *pal- signifiant « toucher, sentir, secouer, frapper doucement » (qui a aussi donné le grec psallein, « pincer » une lyre), ou de la racine indo-européenne *pel- (5) signifiant « enfoncer, frapper, pousser ».

Dans les langues germaniques, le terme spécifique pour « percevoir par le sens du toucher » a tendance à évoluer vers des significations plus émotionnelles. L'idée de base pourrait être celle de « percevoir par des sens qui ne sont pas liés à un organe particulier ». Ainsi, le sens de « être conscient d'une sensation tactile, ressentir la douleur, le plaisir, la maladie, etc. ; avoir une expérience ou une réaction émotionnelle » se développe vers 1200. Il prend aussi le sens de « avoir une opinion ou une conviction ». L'idée de « réagir avec sympathie ou compassion » apparaît au milieu du 14e siècle. Le sens de « tenter de toucher » est attesté dès le début du 14e siècle. À la fin du 14e siècle, il évolue vers « connaître quelque chose à l'avance, avoir une préconnaissance ». L'expression feel like, signifiant « avoir envie de », est attestée dès 1829.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unfeeling

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