Publicité

Étymologie et Histoire de unfeminine

unfeminine(adj.)

1757, de un- (1) "pas" + feminine (adj.). Un verbe unfeminize est enregistré depuis 1886.

Entrées associées

Au milieu du 14e siècle, le terme désigne "le sexe féminin". Il provient du vieux français femenin (12e siècle), qui signifie "féminin, féminin ; possédant des qualités féminines, efféminé". Ce mot lui-même est dérivé du latin femininus, qui se traduisait par "féminin" (initialement dans un sens grammatical), et qui vient de femina, signifiant "femme, femelle". Littéralement, cela se traduit par "celle qui allaite", une expression issue de la racine indo-européenne *dhe(i)-, qui signifie "sucer". C'est au milieu du 15e siècle que le sens moderne de "semblable à une femme, propre aux femmes ou caractéristique de celles-ci" apparaît. En lien avec ce terme, on trouve Femininely.

Les nuances de sens que l'on retrouve aujourd'hui dans des mots comme female ("caractéristique du sexe qui procrée"), feminine ("possédant des qualités jugées appropriées à une femme") et effeminate ("ayant des qualités féminines dans un sens péjoratif, peu viril") ont donné lieu à de nombreuses créations lexicales. Parmi les noms, en plus de feminity ("féminité"), femininity, femaleness, et feminineness (1810, "qualités féminines"), on trouve feminitude (1878), feminility ("féminité", 1824), feminie ("humanité féminine", fin du 14e siècle), femality (17e siècle, "efféminement" ; 1754 "nature féminine"), feminacy ("nature féminine", 1829) et feminicity ("qualité ou état d'être femme", 1843). On trouve aussi feminality (années 1640, "qualité ou état d'être féminin"), dérivé de l'adjectif rare feminal ("féminin, appartenant à une femme", fin du 14e siècle), lui-même issu du vieux français feminal. Enfin, il y a femineity ("qualité ou état d'être féminin"), qui peut aussi signifier "efféminé" ou "féminin", et qui vient du latin femineus ("relatif à une femme"). Le terme feminile ("féminin", années 1640) semble ne pas avoir perduré.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

    Publicité

    Partager "unfeminine"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unfeminine

    Publicité
    Tendances
    Entrées du dictionnaire près de "unfeminine"
    Publicité