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Signification de unimproved

non amélioré; non cultivé; laissé à l'état brut

Étymologie et Histoire de unimproved

unimproved(adj.)

Dans les années 1660, le terme signifie « pas amélioré » dans aucun sens, formé à partir de un- (1) qui signifie « pas » et du participe passé de improve (v.). L'idée de « non cultivé ou non exploité » (en parlant de terres) apparaît dès 1781.

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À la fin du 15e siècle, le verbe « améliorer » signifiait « utiliser à son profit, augmenter (ses revenus) ». Il provient de l’anglo-français emprouwer, qui se traduisait par « tourner à profit » (fin du 13e siècle). Ce terme vient du vieux français en-, un préfixe causatif, ou de em-, associé à prou, signifiant « profit ». Cette dernière expression trouve ses racines dans le latin prode, qui voulait dire « avantageux » (voir proud (adj.)).

La graphie avec -v- était rare avant le 17e siècle. Elle semble avoir émergé d'une confusion entre -v- et -u-. D'autres variations orthographiques ont été influencées par des mots se terminant par -prove. Le sens « améliorer, élever à une meilleure qualité ou condition » a été enregistré pour la première fois dans les années 1610. L’usage intransitif, signifiant « s'améliorer », date de 1727. L'expression improve the occasion conserve l'idée étymologique. L'idée de « transformer une terre en profit » (en la défrichant, en construisant des bâtiments, etc.) existait déjà en anglo-français au 13e siècle et a survécu, voire été ravivée, dans les colonies américaines et en Australie. Ainsi, elle a évolué pour signifier « faire bon usage de, occuper (un lieu) et le convertir à un certain but. »

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unimproved

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