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Signification de unmet

non satisfait; non rencontré; non accompli

Étymologie et Histoire de unmet

unmet(adj.)

Vers 1600, formé à partir de un- (1) signifiant "non" et du participe passé de meet (verbe).

Entrées associées

 En moyen anglais, on trouve le terme mēten, issu de l'ancien anglais metan, qui signifie « trouver, découvrir ; rencontrer, croiser, se retrouver au même endroit ; obtenir quelque chose ». Ce mot provient du proto-germanique *motjanan, à l'origine également des mots en vieux norrois mæta, vieux frison meta, vieux saxon motian signifiant « rencontrer », et en gothique gamotijan. On le relie à la racine indo-européenne *mod-, qui évoque l'idée de « se rencontrer, se rassembler ». Un terme connexe en vieil anglais est gemot, signifiant « réunion ».

Vers 1300, le mot a évolué pour désigner l'action de « toucher physiquement quelque chose, se joindre à un autre par le contact ou l'union ». Il a aussi pris le sens de « se rassembler en s'approchant l'un de l'autre », notamment pour des personnes qui se croisent ou entrent en collision. De manière plus abstraite, il a été utilisé pour exprimer l'idée de « tomber sur quelque chose, rencontrer » (comme dans meet with approval, « rencontrer l'approbation » ou meet one's destiny, « rencontrer son destin ») dès la fin du 14e siècle. L'idée de « se conformer à quelque chose, être ou agir en accord avec » (comme dans meet expectations, « répondre aux attentes ») est apparue dans les années 1690.

Le sens intransitif, qui désigne le fait pour des personnes de « se rassembler », est attesté dès le milieu du 14e siècle. Pour les membres d'un groupe organisé ou d'une société, l'idée de « s'assembler » s'est développée dans les années 1520. On trouve aussi des formes comme Met et meeting. L'expression meet (someone) halfway, utilisée au sens figuré pour signifier « faire des concessions réciproques et équitables », date des années 1620. Enfin, Well met comme salutation amicale est attestée au milieu du 15e siècle.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unmet "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unmet

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