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Signification de unmentionable

indécent; inacceptable; tabou

Étymologie et Histoire de unmentionable

unmentionable(adj.)

"qui ne peut pas être ou ne devrait pas être mentionné," 1833, de un- (1) "non" + mentionable (adj.). Lié à : Unmentionability.

L'utilisation humoristique de unmentionables "pantalons" est attestée en 1806 (comparer inexpressible), étendue en 1910 à "sous-vêtements," en particulier pour les femmes, sur la notion "d'articles de vêtement à ne pas mentionner dans les cercles polis."

Entrées associées

1620s, de in- (1) "non" + expressible (voir express (v.)). Inexpressibles "pantalons" est de 1790. Lié : Inexpressibly.

I have retain'd the word BREECHES, as they are known by no other name amongst country folk.--The change from vulgarity to refinement, in cities and towns, has introduced other appellations; there they are generally called SMALL CLOTHES, but some ladies of high rank and extreme delicacy call them INEXPRESSIBLES. [footnote in "Poems Miscellaneous and Humorous," by Edward Nairne, Canterbury, 1791]
J'ai conservé le mot BREECHES, car ils ne sont connus sous aucun autre nom parmi les gens de la campagne.--Le passage de la vulgarité à la sophistication, dans les villes et bourgs, a introduit d'autres appellations; là, ils sont généralement appelés SMALL CLOTHES, mais certaines dames de haute naissance et d'une extrême délicatesse les appellent INEXPRESSIBLES. [note de bas de page dans "Poems Miscellaneous and Humorous," par Edward Nairne, Canterbury, 1791]

Inexpressibles est le plus ancien enregistré et semble donc avoir engendré la tendance. Il a été suivi par unmentionables (1806); indispensibles (1820); ineffables (1823); unutterables (1826); innominables (1827); inexplicables (1829); unimaginables (1833), et unprintables (1860).

"qui peut être ou mérite d'être mentionné," années 1630, dérivé de mention (v.) + -able.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unmentionable "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unmentionable

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