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Signification de unproved

non prouvé; non testé; incertain

Étymologie et Histoire de unproved

unproved(adj.)

"pas prouvé vrai ; non testé, inconnu par l'essai ou non établi par l'argumentation," milieu du 15e siècle, dérivé de un- (1) "non" + participe passé de prove (v.). Unproven est attesté dès 1853. L'anglais moyen avait aussi un verbe unprove signifiant "désapprouver" ; il pouvait aussi signifier "démontrer la fausse nature de quelque chose."

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Vers 1200, on trouve prēven, pruven, proven, qui signifient « essayer par l'expérience ou par un test ou une norme ; évaluer ; démontrer en pratique ». Ces termes viennent du vieux français prover, pruver, qui signifiait « montrer ; convaincre ; mettre à l'épreuve » (11e siècle, en français moderne prouver). Leur origine remonte au latin probare, qui se traduisait par « rendre quelque chose bon ; estimer, représenter comme bon ; rendre crédible, montrer, démontrer ; tester, inspecter ; juger par l'épreuve » (à l'origine également des mots espagnol probar, italien probare, et anglais probe). Ce verbe latin provient de probus, signifiant « digne, bon, droit, vertueux ».

Cette étymologie remonte à la proto-langue indo-européenne avec *pro-bhwo-, qui évoquait « être devant ». Elle se compose de *pro-, une forme étendue de la racine *per- (1) signifiant « en avant », donc « devant », et de la racine *bhu-, qui signifie « être ». Cette dernière a également donné naissance au latin fui (« j'ai été »), futurus (« sur le point d'être »), à l'ancien anglais beon (« être »), et se retrouve dans be.

Dès le début du 13e siècle, le mot a pris le sens de « rendre certain, écarter le doute », et a également été utilisé pour « établir la validité ou l'authenticité d'un testament, etc. ». Vers 1300, il a évolué pour signifier « tester et juger digne, vertueux, faux, etc. », mais aussi « découvrir, établir, prouver par un argument ». Au milieu du 14e siècle, il a pris le sens de « vérifier l'exactitude de quelque chose ». L'idée de « se révéler être (un héros, un lâche, etc. par l'expérience ou l'épreuve) » est apparue à la fin du 14e siècle.

Le mot avait beaucoup plus de significations et une portée plus large en moyen anglais qu'en anglais moderne. Il pouvait signifier « faire l'expérience de quelque chose ; s'efforcer, entreprendre ; agir, accomplir ; prospérer, réussir ». On le trouvait aussi dans un sens aujourd'hui obsolète de « approuver, sanctionner, louer » (vers 1300 ; à comparer avec approve). Les formes dérivées incluent Proved, proven, et proving. L'expression Proving ground, qui désigne « un lieu utilisé pour tirer des canons afin de réaliser des tests balistiques et tester la poudre », date de 1837.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unproved

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