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Signification de unreasonable

déraisonnable; illogique; excessif

Étymologie et Histoire de unreasonable

unreasonable(adj.)

Au milieu du 14e siècle, unresonable désignait quelque chose d'« irrationnel, illogique, qui n'est pas en accord avec la raison ». Ce terme provient de un- (1), signifiant « non », et de reasonable. À la fin du 14e siècle, il a évolué pour désigner ce qui « dépasse les limites du raisonnable ou du réaliste ». On retrouve également les formes Unreasonably et unreasonableness.

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Vers 1300, resonable désignait une personne « dotée de bon sens, capable de raisonner ». Ce terme vient du vieux français raisonable, lui-même issu du latin rationabilis, dérivé de ratio, qui signifie « calcul, compréhension, motif, cause ». Ce dernier provient de ratus, le participe passé de reri, qui veut dire « estimer, penser » (racine indo-européenne *re-, signifiant « raisonner, compter »).

À l'origine, le mot pouvait aussi signifier « rationnel, sain d'esprit », mais ces sens sont aujourd'hui obsolètes. En moyen anglais, le sens a évolué pour désigner quelque chose « dû à un bon jugement » puis « ne dépassant pas les limites du bon sens ».

La signification « modéré en prix » apparaît dans les années 1660 ; auparavant, elle se rapportait à une « modération en quantité » (14e siècle). On trouve aussi le terme Reasonably, utilisé dès la fin du 14e siècle pour signifier « selon la raison », puis vers 1500 pour désigner quelque chose de « raisonnablement tolérable », ainsi que reasonableness.

The adjective reasonable ... denotes a character in which reason, (taking that word in its largest acceptation,) possesses a decided ascendant over the temper and passions: and implies no particular propensity to a display of the discursive power, if indeed it does not exclude the idea of such a propensity. [Dugald Stewart, "Elements of the Philosophy of the Human Mind," 1856]
L'adjectif reasonable ... décrit une personnalité où la raison (entendue dans son sens le plus large) domine les émotions et les passions. Cela n'implique pas nécessairement une tendance à l'analyse discursive, et peut même exclure l'idée d'une telle tendance. [Dugald Stewart, « Éléments de la philosophie de l'esprit humain », 1856]
What the majority of people consider to be 'reasonable' is that about which there is agreement, if not among all, at least among a substantial number of people; 'reasonable' for most people, has nothing to do with reason, but with consensus. [Erich Fromm, "The Heart of Man," 1968]
Ce que la majorité des gens considèrent comme « raisonnable » est en réalité ce qui fait consensus, même si ce n'est pas partagé par tous, du moins par un grand nombre. Pour beaucoup, « raisonnable » n'a rien à voir avec la raison, mais tout avec l'accord collectif. [Erich Fromm, « Le Cœur de l'homme », 1968]

Dans le domaine juridique, le terme désigne ce qui est approprié pour une personne dotée de raison ou de bon sens. L'expression reasonable doubt (années 1670) fait référence à un doute pour lequel une raison pertinente peut être avancée, empêchant ainsi les jurés de croire en la véracité de l'accusation.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unreasonable

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