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Signification de unsought

non recherché; non demandé; non sollicité

Étymologie et Histoire de unsought

unsought(adj.)

Vers 1200, le terme désignait quelque chose qui n'était pas attendu ou recherché. Vers 1300, il a évolué pour signifier "non demandé," et à la fin du 14e siècle, il a pris le sens de "non tenté." Il provient de un- (1), qui signifie "non," associé au participe passé de seek (verbe). On retrouve une formation similaire en moyen néerlandais avec ongesocht, en néerlandais avec ongezocht, en moyen haut allemand avec ungesuochet, et en allemand avec ungesucht.

Entrées associées

Le moyen anglais sēchen signifie « partir à la recherche de ; s'efforcer d'obtenir, essayer d'atteindre ». Il provient de l'ancien anglais secan, seocan, qui signifie « chercher ; poursuivre, chasser ; désirer, aspirer à, attendre avec impatience ». Ce mot a été influencé par le vieux norrois soekja, et tous ces termes viennent du proto-germanique *sokjanan. On retrouve des formes similaires en vieux saxon sokian, vieux frison seka, moyen néerlandais soekan, vieux haut allemand suohhan, allemand moderne suchen et gothique sokjan.

On pense que ce mot provient du proto-indo-européen *sag-yo-, dérivé de la racine *sag-, qui signifie « traquer, chercher » (on la retrouve aussi en latin avec sagire « percevoir rapidement ou avec acuité », sagus « présageant, prédisant », et en vieux irlandais saigim « chercher »). Si le mot anglo-saxon n'avait pas été influencé par le norrois, sa forme moderne naturelle aurait été beseech. On trouve des mots apparentés comme Sought et seeking.

À la fin de l'ancien anglais, le mot a également pris le sens de « poser une question ». L'expression Seek-sorrow (dans les années 1580) désignait une personne qui se tourmente elle-même, quelqu'un qui réussit à se rendre la vie difficile. Le terme Seek-no-further (ou farther), utilisé pour désigner une variété de pomme à manger, apparaît dans les années 1660.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unsought "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsought

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