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Signification de unsound

malsain; corrompu; non fondé

Étymologie et Histoire de unsound

unsound(adj.)

À la fin du 14e siècle, le terme désignait les personnes « malades, blessées », formé à partir de un- (1) signifiant « non » et sound (adj.) qui évoque la santé. Vers 1300, il a pris le sens de « moralement corrompu », et dans les années 1540, il a été utilisé pour décrire ceux « mentalement instables ». L'idée de « non fondé sur la raison ou les faits » est attestée depuis les années 1590.

On trouve des termes apparentés comme Unsoundly et unsoundness. Des formations similaires existent en bas allemand moyen avec unsund, en moyen néerlandais avec ongesont, et en allemand avec ungesund.

Entrées associées

« sain, non malade, exempt de défaut ou de blessure particulière », vers 1200, sounde, issu de l’anglais ancien gesund « sain, en sécurité, ayant les organes et facultés complets et en parfait état de fonctionnement », dérivé du proto-germanique *sunda-, provenant de la racine germanique *swen-to- « sain, fort » (à l’origine également de l’ancien saxon gisund, de l’ancien frison sund, du néerlandais gezond, de l’ancien haut allemand gisunt, et de l’allemand gesund « sain », comme dans l’interjection post-éternuement gesundheit; on trouve aussi en anglais ancien swið « fort », en gothique swinþs « fort », et en allemand geschwind « rapide, vif »). Les mots allemands ont des liens dans les langues indo-iraniennes et balto-slaves.

Associé de manière allitérative à safe (adjectif) au moins depuis vers 1300. Le sens « juste, correct, exempt d’erreur, conforme aux faits » apparaît au milieu du 15e siècle. L’idée de « détenir des opinions acceptées » émerge dans les années 1520. Pour les arguments, etc., « sans faille logique », dans les années 1570. Le sens « financièrement solide ou sûr » est attesté dès vers 1600 ; pour le sommeil, « paisible, ininterrompu », des années 1540.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsound

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