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Signification de unsolicited

non sollicité; non demandé; non requis

Étymologie et Histoire de unsolicited

unsolicited(adj.)

Dans les années 1580, le terme désignait des personnes qui n'avaient pas été sollicitées, c'est-à-dire qui n'avaient pas été approchées avec une demande. Il provient de un- (1) signifiant "non" et du participe passé de solicit (verbe). L'évolution vers le sens de "non demandé, non recherché, donné ou fait volontairement" est attestée dès les années 1680.

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Au début du 15e siècle, le verbe soliciten signifiait « troubler, déranger, éveiller, exciter ». Il provient du vieux français soliciter, solliciter (14e siècle) et du latin sollicitare, sollicitare, qui avaient des significations similaires : « troubler, éveiller, harceler, stimuler, provoquer ». Ce dernier vient de sollicitus, qui signifie « agité », lui-même dérivé de sollus, signifiant « entier, complet » (issu de la racine indo-européenne *sol-, qui évoque l’idée de « totalité, bien entretenu ») et de citus, qui signifie « éveillé, excité », le participe passé de ciere (« secouer, exciter, mettre en mouvement »), provenant de la racine indo-européenne *keie- (« mettre en mouvement »). On trouve des formes dérivées comme Solicited et soliciting.

Le sens « promouvoir des affaires commerciales » a émergé au milieu du 15e siècle, évoluant d’une interprétation française qui signifiait « gérer des affaires ». L’idée de « demander instamment, pétitionner » (quelqu’un pour qu’il fasse quelque chose) est attestée dès les années 1520.

En ce qui concerne les femmes, l’usage du mot pour désigner « l’incitation à l’immoralité » — en particulier pour les prostituées cherchant des clients dans des lieux publics — apparaît en 1710, bien qu’il soit sous-entendu un siècle plus tôt (dans solicitrix). Ce sens pourrait avoir été influencé par la connotation commerciale du terme, mais il avait aussi une signification antérieure, se rapportant aux hommes, qui désignait « courtiser ou demander la faveur d’une femme à des fins immorales ». Cette dernière interprétation est attestée dès les années 1590.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsolicited

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