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Signification de law-giver

législateur; auteur de lois; personne qui établit des règles

Étymologie et Histoire de law-giver

law-giver(n.)

aussi lawgiver, "celui qui crée ou adopte un code de lois," fin du 14e siècle, dérivé de law (n.) + nom d'agent formé à partir de give (v.).

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En vieil anglais, giefan (dialecte du Wessex) signifie « donner, accorder, livrer à quelqu'un d'autre ; attribuer, conférer ; engager, dédier, confier ». C'est un verbe fort de la classe V (au passé geaf, au participe passé giefen). Il provient du proto-germanique *geban, qui est aussi à l'origine du frison ancien jeva, du moyen néerlandais gheven, du néerlandais geven, de l'ancien haut allemand geban, de l'allemand geben et du gothique giban. Son étymologie remonte à la racine indo-européenne *ghabh-, qui signifie « donner ou recevoir ». En moyen anglais, il est devenu yiven, mais a évolué vers un « g » guttural sous l'influence du vieux norrois gefa (« donner ») et du vieux danois givæ.

Le sens « céder sous la pression » apparaît dans les années 1570. L'expression Give in pour dire « céder » date des années 1610, tandis que give out est attestée au milieu du 14e siècle avec le sens de « publier, annoncer ». L'idée de « s'épuiser, tomber en panne » pour give out émerge dans les années 1520. L'expression Give up, signifiant « abandonner, se résigner, quitter », est utilisée dès le milieu du 12e siècle. L'expression give (someone) a cold semble refléter la croyance ancienne selon laquelle on pouvait guérir une maladie en infectant délibérément les autres. Quant à What gives?, qui signifie « que se passe-t-il ? », elle est attestée dès 1940. Enfin, l'expression not give a (pour désigner quelque chose de trivial et sans valeur) remonte à environ 1300, avec des exemples initiaux comme a straw, a grass et a mite.

En vieil anglais, le mot lagu (au pluriel laga, sous forme combinée lah-) désignait une « ordonnance, une règle prescrite par une autorité, une réglementation » ; il pouvait aussi faire référence à un « district régi par les mêmes lois » et, parfois, à un « droit, un privilège légal ». Ce terme provient du vieux norrois *lagu, qui signifie « loi » et est le pluriel collectif de lag, signifiant « couche, mesure, coup ». Littéralement, cela se traduirait par « quelque chose de posé, ce qui est fixe ou établi ».

On pense que ce mot vient du proto-germanique *lagam, qui signifie « mettre, poser » (dérivé de la racine indo-européenne *legh-, « être couché, poser »). Le mot moderne est donc un jumeau de lay (n.2), utilisé pour désigner « ce qui est établi ou fixé ».

Bien que rare en vieil anglais, lagu a fini par remplacer les termes plus courants comme ae et gesetnes, qui avaient également une étymologie similaire, signifiant « quelque chose de placé ou établi ».

Dans le domaine de la physique, le mot a pris le sens de « proposition exprimant l'ordre régulier des choses » à partir des années 1660. L'expression law and order est attestée depuis 1796. L'expression lay down the law (1752) est pléonastique, car le « law » évoqué fait référence à une loi biblique énoncée depuis la chaire. Les Poor laws désignaient les lois assurant le soutien des pauvres aux frais de la collectivité, tandis que les sumptuary laws visaient à limiter les excès en matière de vêtements, de nourriture ou de luxe.

Dans les langues indo-européennes, il est plus courant d'utiliser des termes différents pour désigner une « loi spécifique » et pour parler de « loi » au sens général d'« institution ou corpus de lois ». Par exemple, en latin, lex signifie « une loi », tandis que ius désigne un « droit », en particulier un « droit légal, une loi ».

Les mots indo-européens pour désigner une « loi » proviennent le plus souvent de verbes signifiant « mettre, placer, établir, poser ». On trouve ainsi le grec thesmos (dérivé de tithemi, « mettre, placer »), le vieil anglais dom (provenant de la racine indo-européenne *dhe-, « mettre, placer, établir »), le lituanien įstatymas (issu de statyti, « faire tenir, établir »), ou encore le polonais ustawa (dérivé de stać, « se tenir »). On peut également comparer avec le vieil anglais gesetnes (mentionné plus haut), le terme statute, issu du latin statuere, et le mot allemand Gesetz, qui signifie « loi, statut », dérivé du vieux haut allemand gisatzida, signifiant « fixation, détermination, évaluation », associé à sezzen (le moderne setzen, « faire asseoir, poser »).

Les mots désignant la « loi » au sens général ont souvent une étymologie liée à l'idée de « ce qui est juste » et sont fréquemment associés à des adjectifs signifiant « juste ». Ces adjectifs sont eux-mêmes souvent des usages figurés de termes désignant « droit », « vertical », « vrai », « approprié » ou encore « usage, coutume ». On peut citer le grec nomos (comme dans numismatic), le français droit, l'espagnol derecho, tous issus du latin directus. On trouve aussi le polonais prawo, le russe pravo (provenant du vieux slavon pravŭ, « droit »), ainsi que le vieux norrois rettr, le vieil anglais riht, le néerlandais recht et l'allemand Recht (voir right (adj.1)).

[A]pprenez à obéir aux bonnes lois avant de chercher à modifier les mauvaises [Ruskin, "Fors Clavigera"]
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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of law-giver

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