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Signification de resolve

résoudre; détermination; décision

Étymologie et Histoire de resolve

resolve(v.)

À la fin du XIVe siècle, le verbe resolven signifiait « fondre, dissoudre, réduire en liquide ; séparer en parties constitutives ; modifier, changer de forme ou de nature par un processus physique ». Dans son sens intransitif, il a émergé vers 1400, issu du vieux français resolver ou directement du latin resolvere, qui signifie « desserrer, défaire, délier, expliquer, relâcher, libérer, annuler, dissiper ».

Ce mot provient de re-, qui ici pourrait être intensif ou signifier « retour » (voir re-), associé à solvere, signifiant « desserrer, dénouer, libérer, expliquer ». Ce dernier vient de la racine indo-européenne *se-lu-, dérivée du pronom réfléchi *s(w)e- (voir idiom) et de la racine *leu-, qui signifie « desserrer, diviser, couper ».

De l'idée de « séparer en composants » découle le sens en optique (1785 ; voir resolution). L'idée de « réduire par une analyse mentale à ses formes fondamentales » (fin du XIVe siècle) a ensuite donné naissance au sens de « déterminer, décider après analyse » (années 1520), d'où l'expression « adopter une résolution » (années 1580) et « trancher un différend » (années 1610). Pour suivre l'évolution de ce sens, on peut comparer avec resolute (adjectif).

En moyen anglais, le verbe pouvait aussi signifier « vaporiser un solide, condenser une vapeur en liquide, etc. ». Un document du milieu du XVe siècle contient la phrase Sche was resoluyd in-to terys, que l'on pourrait traduire aujourd'hui par she dissolved in tears. Lié à ce mot : Resolved et resolving.

resolve(n.)

"détermination, fermeté ou fixité de but ; une résolution," années 1590, dérivé de resolve (verbe). Le sens "une décision d'un organe délibérant" date des années 1650.

Entrées associées

Dans les années 1580, le terme désigne une "forme de discours propre à un peuple ou un lieu". L'acception "phrase ou expression spécifique à une langue" apparaît dans les années 1620. Il provient du français idiome (16e siècle) et du latin tardif idioma, signifiant "une particularité linguistique".

Ce mot vient du grec idiōma, qui signifie "particularité, tournure propre" (Fowler note qu'une "manifestation du particulier" est "la traduction la plus proche du terme grec"). Il dérive de idioumai, qui signifie "s'approprier", et de idios, signifiant "personnel, privé" (en opposition à dēmosios, "public"). À l'origine, cela désignait quelque chose de "particulier à soi-même, qui nous appartient" (contrairement à allotrios).

Ce terme trouve ses racines dans la proto-langue indo-européenne (PIE) *swed-yo-, une forme suffixée de la racine *s(w)e-. Cette dernière était un pronom de troisième personne et réfléchi (renvoyant au sujet de la phrase), utilisé aussi pour désigner le groupe social du locuteur, soit "(nous) nous-mêmes". On la retrouve également en sanskrit svah, en avestique hva-, en vieux perse huva (signifiant "le sien"), et dans des expressions comme khva-data ("seigneur"), littéralement "créé de soi-même". D'autres exemples incluent le grec hos ("il, elle, cela"), le latin suescere ("habituer, se faire à quelque chose"), sodalis ("compagnon"), le vieux slavon d'église svoji ("le sien"), svojaku ("parent, proche"), le gothique swes ("le sien"), le vieux norrois sik ("soi-même"), l'allemand Sein, et l'ancien irlandais fein ("soi, lui-même").

[G]rammar & idiom are independent categories; being applicable to the same material, they sometimes agree & sometimes disagree about particular specimens of it; the most can be said is that what is idiomatic is far more often grammatical than ungrammatical, but that is worth saying, because grammar & idiom are sometimes treated as incompatibles .... [Fowler]
[La] grammaire et l'idiome sont des catégories indépendantes. Bien qu'elles puissent s'appliquer au même matériau, elles ne s'accordent pas toujours sur des exemples particuliers. On peut dire que ce qui est idiomatique est bien plus souvent grammatical que non grammatical, mais cela mérite d'être souligné, car la grammaire et l'idiome sont parfois considérés comme incompatibles... [Fowler]

Au début du 15e siècle, le mot désignait quelque chose de « dissous, à la structure lâche », et avait aussi le sens de « moralement laxiste » (ces significations sont aujourd'hui obsolètes). Il provient du latin resolutus, qui est le participe passé de resolvere, signifiant « défaire, détacher, desserrer » (voir resolve (v.)).

Vers 1500, il a pris le sens de « déterminé, résolu, absolu, final », notamment dans l'expression resolute answer, qui était « courante au 16e siècle » [OED]. L'idée sous-jacente est celle de « décomposer quelque chose en parties » pour en saisir la vérité et ainsi parvenir à une décision finale (à comparer avec resolution).

À partir des années 1530, le mot a été utilisé pour décrire des personnes « déterminées, ayant une volonté ferme ». On trouve aussi les termes connexes : Resolutely (avec résolution) et resoluteness (résolution). En moyen anglais, un resolutif désignait un médicament destiné à dissoudre et disperser les matières durcies (vers 1400).

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Tendances de " resolve "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of resolve

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