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Signification de unresolved

non résolu; indécis; incertain

Étymologie et Histoire de unresolved

unresolved(adj.)

Dans les années 1570, le terme désignait un état d'« indécision » (s'appliquant à des questions ou des doutes), formé à partir de un- (1), qui signifie « non », et du participe passé de resolve (verbe). L'évolution vers le sens « incertain dans son opinion, hésitant sur la manière d'agir » est attestée dès les années 1590. En tant que description d'un objet « non séparé (visuellement) en ses parties constitutives », ce sens émerge vers 1850. Un terme connexe est Unresolvable, utilisé dans les années 1610.

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À la fin du XIVe siècle, le verbe resolven signifiait « fondre, dissoudre, réduire en liquide ; séparer en parties constitutives ; modifier, changer de forme ou de nature par un processus physique ». Dans son sens intransitif, il a émergé vers 1400, issu du vieux français resolver ou directement du latin resolvere, qui signifie « desserrer, défaire, délier, expliquer, relâcher, libérer, annuler, dissiper ».

Ce mot provient de re-, qui ici pourrait être intensif ou signifier « retour » (voir re-), associé à solvere, signifiant « desserrer, dénouer, libérer, expliquer ». Ce dernier vient de la racine indo-européenne *se-lu-, dérivée du pronom réfléchi *s(w)e- (voir idiom) et de la racine *leu-, qui signifie « desserrer, diviser, couper ».

De l'idée de « séparer en composants » découle le sens en optique (1785 ; voir resolution). L'idée de « réduire par une analyse mentale à ses formes fondamentales » (fin du XIVe siècle) a ensuite donné naissance au sens de « déterminer, décider après analyse » (années 1520), d'où l'expression « adopter une résolution » (années 1580) et « trancher un différend » (années 1610). Pour suivre l'évolution de ce sens, on peut comparer avec resolute (adjectif).

En moyen anglais, le verbe pouvait aussi signifier « vaporiser un solide, condenser une vapeur en liquide, etc. ». Un document du milieu du XVe siècle contient la phrase Sche was resoluyd in-to terys, que l'on pourrait traduire aujourd'hui par she dissolved in tears. Lié à ce mot : Resolved et resolving.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unresolved

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