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Signification de subterfuge

subterfuge : ruse; stratagème; moyen d'évasion

Étymologie et Histoire de subterfuge

subterfuge(n.)

« Ce à quoi on recourt pour s'échapper ou se cacher ; un artifice pour fuir », dans les années 1570, issu du français subterfuge (14e siècle) ou directement du latin médiéval subterfugium signifiant « une évasion », dérivé du latin subterfugere qui veut dire « éviter, échapper, fuir discrètement ». Ce terme vient de subter, qui signifie « sous, en dessous », et dans les composés, il évoque l'idée de « secrètement » (provenant de la racine indo-européenne *sup-ter-, forme comparative de *(s)up-, à l'instar de sub-) combiné avec fugere, qui signifie « fuir » (voir aussi fugitive (adj.)).

En anglais, subter- peut parfois servir de préfixe pour former des mots, signifiant « sous, en dessous, moins que », en opposition à super-. On peut comparer des termes comme subterfluous, qui signifie « courant sous l'eau » (années 1650) ; subterconscious (adj.), utilisé en 1856 ; subternatural, qui veut dire « subnormal » (1870) ; et subterhuman (1833).

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À la fin du 14e siècle, le terme désignait une personne qui fuit, qui a fui, ou qui s'est envolée. Il provient du vieux français fugitif ou fuitif, signifiant « absent » ou « manquant ». Ce mot trouve ses racines dans le latin fugitivus, qui signifie « fuyant », et qui était un adjectif formé à partir du participe passé du verbe fugere, signifiant « fuir, s'envoler, s'échapper, quitter rapidement, devenir fugitif, quitter le pays, aller en exil, passer rapidement, disparaître, périr, éviter, fuir, ou échapper à l'attention, rester inconnu ». Ce verbe latin dérive d'une racine indo-européenne, *bheug-, qui signifie « fuir ». Cette même racine a donné naissance à plusieurs mots dans d'autres langues, comme le grec pheugein (« fuir, échapper, aller en exil, être en fuite »), phyza (« vol sauvage, panique »), et phyge (« fuite, exil »). En lituanien, on trouve būgstu et būgti, qui signifient « avoir peur », ainsi que bauginti (« effrayer quelqu'un ») et baugus (« timide, nerveux »). On peut également établir un lien avec l’avestique būj(i)- (« pénitence, expiation ») et būjat (« libérer »). En vieil anglais, on utilisait le mot flyma.

Vers 1500, le mot a évolué pour signifier « de courte durée, éphémère ». C'est ainsi qu'il a été employé dans la littérature pour désigner de courtes compositions écrites pour des occasions passagères ou des buts temporaires, une utilisation attestée depuis 1766.

Cet élément de formation de mots, d'origine latine, signifie « sous, en dessous ; derrière ; provenant de ; résultant d'une division supplémentaire ». Il provient de la préposition latine sub, qui se traduit par « sous, en dessous, au pied de », mais aussi par « près de, jusqu'à, vers ». Dans un contexte temporel, elle signifie « pendant, au cours de » et, de manière figurée, « soumis à, sous le pouvoir de ». Elle peut également exprimer une idée de quantité réduite, comme dans sub-horridus, qui signifie « quelque peu rugueux ». Cet élément trouve ses racines dans le proto-indo-européen *(s)up-, probablement une variante de *ex-upo-, qui dérive de la racine *upo, signifiant « sous » ou « au-dessus de ». Cette même racine a donné naissance au grec hypo- et à l'anglais up.

En latin, ce mot était aussi utilisé comme préfixe, souvent réduit à su- devant -s- et assimilé aux consonnes suivantes comme -c-, -f-, -g-, -p-, et parfois même aux -r- et -m-.

En ancien français, on ne retrouve le préfixe dans sa forme latine complète que dans quelques cas savants, souvent issus de compositions latines anciennes. Dans la langue populaire, il s'est transformé en sous- ou sou-. On peut l'observer dans des mots comme souvenir, dérivé de subvenire, ou souscrire (anciennement souzescrire), issu de subscribere.

Avec le temps, le sens originel de ce préfixe s'est estompé dans de nombreux mots latins, comme suggest, suspect, subject, etc. Cependant, il reste actif en anglais moderne, où il indique généralement :

1. « sous, en dessous, au bas de » ; dans les adverbes, il exprime souvent une idée de « bas, faible, inférieur » ;

2. « partie inférieure, agent, division ou degré » ; il peut désigner quelque chose de subalterne ou de secondaire, comme dans subcontractor, et est également utilisé pour former des titres officiels, par exemple subaltern.

Ce préfixe peut aussi signifier « division en parties ou sections », ou encore « juste en dessous, près de » comme dans subantarctic. Il peut indiquer une taille réduite, comme dans sub-giant, et est parfois utilisé de manière plus générale pour exprimer une idée de « quelque peu, partiel, incomplet », comme dans subliterate.

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Tendances de " subterfuge "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of subterfuge

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